L’hypervolatilité des sociétés d’informatique se confirme. Avant-hier, tout le monde avait décidé qu’elles ne valaient plus rien et devaient donc être vendues en catastrophe. Hier, au contraire, il fallait acheter à tout prix. Au final, l’indice du Nasdaq a clôturé en hausse de 4,75 %.Un des grands bénéficiaires de la journée aura été Cisco, en hausse de 13,7 %. Pourtant, le spécialiste des réseaux a, selon Bloomberg, déclaré que ses ventes continuaient de se révéler modestes en ce début d’année. Mais Cisco a aussi laissé planer le doute sur un possible rachat d’actions : pour en faire remonter le cours, guère attractif, la société pourrait racheter ses propres actions ?” une manière coûteuse d’orienter à nouveau à la hausse sa capitalisation boursière. Mais il n’y a guère de quoi justifier une hausse de plus de 13 %, si ce n’est que le marché ne cesse d'” hyperréagir “. Aucune nouvelle positive n’explique non plus les + 11,5 % d’Oracle ou les + 12,7 % d’EMC.Une valeur subit tout particulièrement ces derniers temps les soubresauts de la Bourse : PeopleSoft. L’éditeur ne cesse d’alterner hausses spectaculaires et baisses catastrophiques, exagérant chaque mouvement du Nasdaq. Hier, le cours des actions de la compagnie a ainsi fait un bond de 14,1 %.A l’exception de quelques oiseaux de mauvais augure comme Novell (son rachat de Cambridge Technology a occasionné une baisse de 4,8 % de l’action), aucune société n’est venue contrarier la bonne humeur retrouvée du marché. Nombre d’analystes laissent entendre que les actions ont suffisamment baissé et qu’il est temps d’acheter. La semaine dernière, cette opinion avait tenu trois jours, le temps que Yahoo! dévoile ses difficultés et réoriente la Bourse à la baisse.
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