Jour après jour, le monde de l’informatique dévoile des perspectives médiocres pour l’année 2001. Plus question de rebond rapide, voire plus question de rebond tout court, cette année. De quoi faire trébucher le Nasdaq de 3,7 % ce jeudi.Une seule société a suffi à confirmer cette tendance. Ingram, le premier distributeur mondial de produits informatiques, a en effet revu à la baisse ses prévisions de vente pour le deuxième semestre. Alors que la situation se stabilise aux Etats-Unis (mais ne remonte pas), l’Europe continue à chuter. L’action Ingram a perdu 7,1 %.Autre tour de contrôle, ST Microelectronics. Les composants du fondeur franco-italien trouvent difficilement preneur d’où, là aussi, des résultats à venir moins bons que prévus. L’action ST Microelectronics n’a toutefois perdu que 2,6 %. Le marché avait en effet anticipé la nouvelle, après l’annonce, lundi, de Nokia, un des principaux clients de la compagnie.Le constructeur finlandais a, lui, abandonné 6,3 % jeudi, accompagné de Motorola à -6,4 %. Dans ce climat de réduction des dépenses informatiques, les éditeurs ont été tout particulièrement à la peine : -7,4 % pour SAP, -9,8% pour Peoplesoft, -11 % pour Ariba, -11,6 % pour Broadvision, -13,1 % pour Siebel et -14 % pour BEA. Des chutes qui feraient presque passer la nouvelle dégringolade de Lucent pour anecdotique.Selon le Wall Street Journal, cité par Reuters, le constructeur américain naurait finalement pas réussi à revendre deux de ses usines au sous-traitant Flextronics. Une information qui a coûté 6,8 % à Lucent.
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