A l’instar de la journée de jeudi, lundi a été marqué par une hausse du Nasdaq, avant tout motivée par le sentiment ambiant que les actions des grands de l’informatique et d’Internet sont tombées à un niveau suffisamment bas pour être à nouveau intéressantes. L’indice du Nasdaq a ainsi regagné 1,19 %.Mais tout le monde n’a pas participé à la fête. Les éditeurs de progiciels subissent encore le contrecoup de l’annonce d’Oracle. Mise en avant par la compagnie de Larry Ellison, l’idée que les dirigeants d’entreprises ne seraient plus trop chauds à l’idée d’acheter PGI et autres bases de données continue à affecter l’ensemble du secteur. PeopleSoft, qui avait déjà perdu 20,6 % vendredi, a encore abandonné 11,5 % le lundi. Et la tendance ne devrait pas s’inverser rapidement, nombre d’analystes continuant à revoir à la baisse leurs estimations sur les éditeurs.Ce qui a été bon pour la poubelle un jour peut toutefois rapidement revenir au goût du jour le lendemain. Récemment secoués, les fabricants de produits de téléphonie et de réseaux ont ainsi remonté la pente. Exemple le plus frappant, Nokia, dont le cours de l’action a augmenté de 8,1 %. Quant à Cisco et autres Juniper, eux aussi attirent à nouveau l’attention.
Rumeurs autour d’Amazon
Le grand bénéficiaire de la journée aura été Amazon. La semaine dernière, le fleuron de la nouvelle économie s’était écroulé, après qu’un site économique allemand ait affirmé que la compagnie pourrait se déclarer en faillite. Fausse rumeur. Cette fois, le journal britannique Sunday Times a annoncé que, d’ici à six semaines, Amazon.com pourrait former un partenariat avec le numéro un mondial de la distribution, Wal-Mart.Si cela était vrai ? Difficile à dire, mais en tout cas suffisant pour provoquer une hausse de 26,3 % de l’action. Les actionnaires de Wal-Mart semblent, quant à eux, moins enchantés à l’idée de lier leur destin à celui d’Amazon. En fin de journée, Wal-Mart accusait ainsi une baisse de 1,12 %.
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