Malgré une baisse du Nasdaq de 1,5 %, la journée de mercredi a été plutôt favorable aux sociétés du monde de l’informatique. Cette fois, les responsables de la chute de l’indice sont à chercher du côté de l’industrie des biotechnologies et d’Internet.La plupart des grands noms de l’informatique, d’Intel à EMC en passant par Oracle et Cisco, ont, eux, terminé la journée en hausse. La palme revient à Sun, à +5,8 %, qui a annoncé une nouvelle famille de serveurs. Serveurs dont les puces UltraSparc III sont fabriquées par Texas Instruments, en hausse de 5,5 %.Dans ce secteur, seul Microsoft aura vécu une mauvaise journée. Alors qu’un nombre grandissant d’analystes doutent que l’éditeur puisse tenir ses prévisions, le cours en Bourse de la société a diminué de 5 %. La communauté financière n’accorde plus guère de crédit à l’ex-première capitalisation boursière mondiale.A l’instar de nombre de ses confrères, le cabinet d’analystes Banc of America lui a attribué la modeste note de ” market performer ” en démarrant son évaluation. Sans toutefois convaincre le marché : depuis le début de l’année, le cours de l’action Microsoft a augmenté de 15,4 %.Les grands perdants de la journée sont à chercher du côté d’Internet. En annonçant le licenciement de 10 % de son personnel, Doubleclick n’a fait qu’accentuer l’agonie de la publicité en ligne. Excite à -3 %, eBay à -9 %, Exodus à -8,4 %, le monde du Web a encore chuté mercredi, et atteint des valorisations suffisamment basses pour justifier toutes les spéculations.Alors que le secteur de la presse en ligne n’oscille quentre fermetures et licenciements, Cnet a inexplicablement augmenté de 5,9 %.
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