Il n’y a pas de valeur sûre dans l’informatique. Particuliers comme directions informatiques semblent désormais peser de très près leurs dépenses, mettant en péril tous les secteurs de cette industrie. Une faiblesse du consumérisme numérique qui a coûté 3,7 % au Nasdaq vendredi, et 7,2 % sur l’ensemble de la semaine.Quand un poids lourd tel qu’EMC s’effondre de 26,7 % en une seule journée, après avoir revu ses résultats à la baisse, difficile pour l’indice vedette de rester de marbre. Peu après, suivait le monde du stockage, avec Brocade à -21,8 % ou Emulex à -18,9 %. Autre représentant de l’informatique à gros budgets ayant rabaissé ses prétentions pour l’année : BMC, léditeur a en effet perdu 9,1 %.Proactifs ou réactifs, les analystes de Goldman Sachs en ont profité pour diminuer leurs espérances concernant IBM et Sun, qui ont perdu 5,1 % et 9,8 %. Le reste des chutes a des allures de Who’s Who de l’industrie informatique : -3,6 % pour Microsoft, -3,8% pour Oracle, -4,7 % pour Apple, HP et Intel, -5,4 % pour Gateway, -5,5 % pour Compaq, -5,9 % pour SAP, -6,2 % pour Nokia, -6,9 %pour Nortel, -7,2 % pour Peoplesoft, -7,7 % pour Ericsson…Et plus question de suivre les avis des analystes. Bien qu’ayant réduit drastiquement ses prévisions de bénéfice, AMD reste considéré comme une valeur sûre par ceux-ci. Les investisseurs, eux, ne se sont souciés que de l’annonce du jour, infligeant un cinglant -27,4 % au fondeur.
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