Comme au bon vieux temps. Jeudi, alors que la plupart des industries traversaient une mauvaise passe, l’informatique est venue à la rescousse du marché. Le Nasdaq a terminé la journée avec une hausse de 3,7 %. Et si le plus classique Dow Jones n’a accusé une perte que de 1 %, il le doit à des sociétés comme Intel et Microsoft.Pourtant, rien n’est venu éclairer d’un jour meilleur l’avenir de l’industrie informatique. Selon Bloomberg, Rick Sherlund, le grand spécialiste des logiciels du cabinet Goldman Sachs, n’a ainsi que jugé Microsoft capable de respecter ses prévisions. De quoi toutefois donner un coup de fouet à l’éditeur, en hausse de 7,9 %.
Quant à Intel, rien. Son PDG s’est même répandu en commentaires pour préciser que les trois prochains mois seront difficiles pour le fondeur. Le marché, lui, s’est montré plus optimiste en faisant augmenter le cours de l’action de 12,3 %.Puisque ces deux champions traditionnels étaient orientés à la hausse, l’ensemble du secteur a suivi. Certains, comme Siebel, qui ont eu la judicieuse idée d’annoncer de gros contrats le jour même, ont atteint des sommets. Le spécialiste de la gestion de la relation client a vu son cours bondir de 18, %. Semi-conducteurs (Novellus, Broadcom, JDS Uniphase…), réseaux (Ciena, Motorola, Nortel…), progiciels (SAP, Broadvision…), jusqu’à la micro-informatique (Apple, Gateway…), presque tout le monde a profité de la journée.
3Com, lui, a dû mettre le paquet pour décevoir la Bourse : licenciements, lourdes pertes, arrêt de nouveaux produits. Le constructeur na pourtant perdu que 1,5 %.
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