Les marchés américains avaient démarré la semaine dernière avec trois journées consécutives de hausse au motif que ” on ne peut pas tomber plus bas “. Cette semaine, lundi a été marqué par un nouvel effondrement du Nasdaq, en baisse de 6,3 %.Après avoir dépassé les 4 700 points en mars 2000, l’indice est passé hier en dessous de la barre symbolique des 2 000 points. Et devrait continuer à baisser. On voit mal en effet quelle nouvelle pourrait redonner de l’espoir aux opérateurs.Après Yahoo! à nouveau dans le rouge et Intel qui se remet aux licenciements, voici qu’Ericsson a repris ses mauvaises habitudes en annonçant des pertes pour son premier trimestre. Même si les difficultés du constructeur suédois étaient connues, l’ampleur du problème a surpris le marché qui s’est vengé en infligeant une correction, -25%, à la société.Pour une fois, les déboires d’un grand n’ont pas entraîné les concurrents. Nokia a ainsi bien perdu -5,9 %, mais il s’agit ici d’une chute en ligne avec la tendance de la journée de lundi.Pas un secteur qui n’ait en effet échappé à la bastonnade. Internet ? AOL-Time Warner, après avoir résisté la semaine dernière, a perdu 8,4 %, tandis qu’Amazon abandonnait 13,2 %. Les progiciels ? PTC, le spécialiste de la CAO, a chuté de 11,1 %, SAP de 8,6 % et Peoplesoft de 9,6 %. La micro-informatique avec les -8 % d’Apple, le stockage avec les -11,9 % d’EMC, personne n’est sorti indemne.Microsoft a bien tenté d’échapper à la curée en faisant intervenir son directeur financier, venu affirmer que les résultats de l’éditeur seront conformes aux prévisions.
Bien tenté, mais sans effet. Le cours de la compagnie de Steve Ballmer a terminé en baisse de 8,4 %.
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