Les représentants de Napster, qui espèrent ainsi sauver leur entreprise, se sont déclarés prêts à payer des forfaits annuels de 150 millions de dollars aux principaux groupes phonographiques et de 50 millions de dollars aux marques et artistes indépendants.Andreas Schmidt, président et principal responsable du service d’échange du géant des médias, l’allemand Bertelsmann AG, a déclaré que les maisons de disques avaient été informées de l’offre.Bertelsmann est entré dans le capital de Napster en octobre dernier et cherche à résoudre les problèmes judiciaires de ce dernier.Cette nouvelle proposition de Napster a été précédée de plusieurs autres tentatives ?” restées vaines ?” pour parvenir à un règlement avec l’industrie du disque, qui le poursuit pour atteintes à la législation sur les droits d’auteur. A la différence de ce qu’il proposait précédemment, Napster offre maintenant aux compagnies phonographiques un forfait basé sur le nombre de fichiers musicaux échangés dans le cadre de son service.Napster, dont les services sont pour l’instant gratuits, a attiré plus de 50 millions d’utilisateurs, qui échangent des enregistrements sans frais au moyen du système MP3, qui permet de transposer le contenu des CD sur de petits fichiers informatiques.” J’estime qu’il est temps que l’industrie musicale et Napster mettent au point une stratégie dans laquelle consommateurs, artistes et compagnies seront gagnants “, a déclaré Thomas Middelhoff, du groupe Bertelsmann.La semaine dernière, Napster avait déclaré qu’il s’apprêtait à mettre en ?”uvre très prochainement un système de cotisation.Au même moment, la cour d’appel de San Francisco a confirmé un jugement antérieur qui déclarait Napster coupable de violation du copyright par ses échanges de fichiers musicaux protégés sans autorisation des ayants droit. Une nouvelle décision pourrait obliger Napster à fermer son service gratuit à tout moment.
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