Afin de maintenir le suspens avant une ouverture toujours proche, Napster donne régulièrement de ses nouvelles. Après une première capture d’écran publiée en juillet, le service d’échange de fichiers fournit cette semaine des informations détaillées sur sa nouvelle version.Napster commence par affirmer être en mesure d’ouvrir dès le début de l’année. Pour immédiatement préciser qu’il lui reste cependant une tâche importante à accomplir auparavant : obtenir des licences de distribution de morceaux de musique auprès des maisons de disques.Cela promet d’être difficile car les cinq grandes maisons de disques viennent de lancer leurs propres systèmes de musique en ligne : Pressplay et MusicNet. Et Morpheus et Kazaa, d’autres systèmes d’échange de fichiers, ont également essayé de négocier avec les représentants des auteurs-compositeurs, mais sans succès.Napster a déjà signé avec 5 000 labels indépendants, et on peut imaginer que Bertelsmann, sa maison mère, lui donne accès au catalogue de BMG, une autre filiale du groupe allemand.Mais cela ne suffit pas aux yeux de Napster pour ouvrir son service. Ce dernier reste tout de même optimiste sur ses chances de signature avec les autres majors et tente de faire rêver ses abonnés potentiels avec sa future version.La simplicité d’utilisation ?” atout majeur de la précédente version de Napster ?” sera maintenue et le système décentralisé conservé (les fichiers sont stockés par les utilisateurs). Chaque fichier échangé sera dans le nouveau format propriétaire de Napster, le .NAP. Ce dernier impose un traçage et un verrouillage des fichiers, permettant ainsi de reverser les droits d’auteur aux artistes. Il permet également d’autoriser ou non la copie sur des lecteurs MP3 portatifs.Les utilisateurs du service paieront un abonnement mensuel, dun faible montant, leur donnant droit à un certain nombre de téléchargements.
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