Après avoir évité de justesse la fermeture, mais toujours en attente du verdict final de son procès contre l’industrie du disque, la société Napster ne baisse pas les bras. En effet, vendredi dernier, elle s’est adressée à la 9e cour d’appel, pour rappeller les principaux axes de sa défense.La société estime que la cour s’est trompée en prétendant que l’Audio Home Recording Act (AHRA) ne s’applique pas. En effet, le AHRA reconnaît que le partage de musique n’est pas illégal s’il est réalisé à des fins privées et non commerciales. Cependant, cette réglementation ne peut, d’après la cour, s’appliquer à Internet, qui autorise les copies à grande échelle.En sus, Napster clame toujours son incapacité à connaître les mauvaises utilisations de son service. LA société se retranche également derrière son métier supposé de fournisseur d’accès Internet (FAI). Ce statut n’autorise les actions en justice que si, après en avoir été averti, le FAI ne barre pas l’accès aux contenus illégaux.Enfin, Napster demande à ce que l’obligation qui lui est faite de devoir changer sa méthode d’échange de fichiers musicaux soit annulée. En effet, pour la société, la création d’une base de données centralisée éliminerait la valeur de sa technologie, basée sur l’échange entre internautes.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.