Afin de résoudre les problèmes de paiement des droits d’auteur ?” qui lui valent un procès de la part des maisons de disques ?”, le service d’échange de musique en ligne Napster annonce qu’il met au point un système fondé sur des cotisations.Dans le futur système, les fichiers musicaux MP3 pourront être échangés entre les abonnés, avec certaines restrictions comme la limitation de la copie sur CD.Napster, dont les services sont pour l’instant gratuits, prépare ce nouveau système avec Digital World Services, une filiale du groupe allemand Bertelsmann. Ce dernier est entré dans le capital de Napster l’an dernier avec pour objectif de le transformer en service payant.” L’annonce d’aujourd’hui souligne un élément clé : les vraies questions sur l’avenir de Napster sont économiques, et non techniques ou légales, a estimé le directeur général par intérim de Napster, Hank Barry. Cette solution est une nouvelle preuve du sérieux de nos efforts pour conclure un accord avec les maisons de disques, afin de permettre à Napster de continuer à fonctionner. “Quand le système de cotisation rentrera-t-il en service ? Les dirigeants de Napster répondent simplement “le plus tôt possible” en précisant toutefois qu’ils travaillent avec Digital World Services depuis plusieurs mois déjà. De son côté, Thomas Middlehof, PDG de Bertelsmann, avait déclaré fin janvier que l’introduction d’un abonnement payant sur Napster était prévu pour le début de l’été prochain. “Je suis convaincu que nous pouvons introduire en juin ou en juillet de cette année une formule d’inscription, avec un vrai système de gestion de droits numériques” avait-il affirmé à l’époque. Quant au tarif de ce futur abonnement, aucun chiffre n’a été pour l’instant communiqué.Désormais, la grande inconnue sera le comportement des internautes. Seront-ils prêts à payer des services jusqu’à présent gratuits ? Interrogés à ce propos (voir notre sondage dans la page d’accueil), une majorité écrasante de lecteurs de 01net. affirment qu’il est hors de question pour eux de débourser quoi que soit pour téléchager des fichiers MP3. Une prise de position d’autant plus facile à défendre que d’autres systèmes gratuits d’échange de fichiers ont déjà fait leur appartion.Lundi dernier, la cour d’appel de San Francisco, saisie par l’industrie du disque, a reconnu l’illégalité des échanges de fichiers musicaux protégés par copyright sans l’autorisation des ayants droit. Cette décision pourrait obliger Napster à fermer son service gratuit à court terme.
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