La start-up américaine Napster ajoute que le manque de coopération de la part des représentants de l’industrie du disque l’a empêchée de se conformer totalement aux injonctions de la justice américaine.Un tiers du personnel travaille à la mise en conformité du service, précise Napster, affirmant que la tâche mobilise d’importantes ressources en raison des vérifications qu’imposent les listes transmises par les maisons de disques.En livrant des documents incomplets, ce sont les majors qui ne sont pas parvenues à se conformer aux injonctions de la justice, poursuit la firme. Dans un document remis mardi au tribunal de San Francisco, la Recording Industry Association of America explique que Napster contrevient encore au verdict prononcé le 5 mars dernier, lui enjoignant d’interdire l’accès aux morceaux identifiés par les maisons de disques.Napster ajoute qu’aucun éditeur phonographique ne lui a mentionné les variantes des titres à interdire, ce qui aurait permis un filtrage plus efficace. Demandant à la justice de désigner un expert pour juger des problèmes techniques que soulève cette tâche, Napster conclut en affirmant que 275 000 morceaux ?” représentant 1,6 million de fichiers ?” ont été exclus de son système de recherche et déchange.
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