Seul EMI manque encore à l’appel. Les trois autres principales majors de l’industrie du disque, Universal Music, Sony BMG et Warner Music, viennent de rejoindre la plate-forme communautaire MySpace autour d’un projet
collectif : MySpace Music. Ce site proposera prochainement l’intégralité des catalogues des trois signataires que les internautes pourront écouter gratuitement en streaming (cette partie du service sera financée par la publicité) et partager
des ‘ playlists ‘ avec leurs amis.Les visiteurs pourront également télécharger des titres pour les écouter sur leurs baladeurs MP3 ou sur leurs téléphones mobiles. Aucune information n’a filtré sur le prix des titres qui seront proposés en téléchargement. Une formule de
téléchargement illimité (sans DRM) moyennant la souscription à un abonnement mensuel serait également à l’étude, indique le New York Times. La vente de places de concerts ou de sonneries de téléphone portable devrait venir
enrichir la gamme des produits liés à la musique et proposés en ligne.
Un modèle économique classique
Le modèle retenu par MySpace n’a rien de nouveau. En choisissant cette voie, la filiale de News Corp. ne fait que suivre l’exemple des services lancés précédemment par Apple ou par Amazon. Mais MySpace compte sur sa force de frappe et
sur son image de marque pour monétiser une audience considérable, qui ne génère aujourd’hui que quelques dizaines de millions de dollars par mois. Universal Music et MySpace semblent donc avoir signé la paix des braves. Pour l’anecdote, en 2006, la
major avait traîné MySpace en justice pour violation de droit d’auteur.
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