Jusque-là, la ligne de défense de MySpace en matière de protection de l’enfance était claire. Pour le numéro un mondial des réseaux sociaux, la sécurité sur Internet est une responsabilité partagée entre les fournisseurs de services et
les familles. Mais les
affaires judiciaires auxquelles le site a été récemment mêlé et les critiques récurrentes à son égard dans ce domaine l’ont amené
à réagir.La filiale de Newscorp vient donc d’annoncer qu’elle allait créer un groupe de travail pour plancher sur le sujet. Composé de procureurs de 49 Etats américains, d’associations pour la protection de l’enfance, d’entreprises
high-tech et de réseaux sociaux, ce groupe devra trouver des solutions pour mieux protéger les adolescents des prédateurs sexuels en vérifiant l’identité et l’âge des internautes qui créent des pages personnelles.
Interdit aux moins de 14 ans
Par ailleurs, MySpace s’est engagé à rendre privés les profils des utilisateurs âgés de 16 et de 17 ans afin qu’ils ne puissent pas être contactés par des adultes qu’ils ne connaissent pas. Le site devrait également renforcer le
dispositif qui interdit la création de pages à tout utilisateur de moins de 14 ans. Enfin, il devra mettre en place une sorte de hot line pour répondre en moins de 72 heures à toutes les plaintes relatives à des
messages ou des profils litigieux.Au début de l’année 2007, le site avait été poursuivi pour négligence et imprudence dans des affaires de viols, où les
victimes avaient été contactées sur MySpace. Les familles avaient finalement été déboutées par la justice américaine. Dernièrement, le site communautaire est revenu sur le devant de la scène à la suite du suicide d’une adolescente. La jeune fille
avait été harcelée sur Internet par un prétendu petit ami, qui s’est révélé être une mère de famille du voisinage, rapporte l’AFP.
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