Pour le fabricant israélien VCON, il manquait un élément important pour rendre la visioconférence réellement exploitable dans le cadre d’un réseau local d’entreprise. “Les administrateurs de réseau étaient réticents à voir se généraliser la visioconférence parce qu’ils ne pouvaient pas en contrôler l’impact sur l’infrastructure”, observe James Lelouche, directeur commercial de VCON France.C’est pourquoi le constructeur propose le logiciel Media Xchange Manager (MXM), qui entend remplir à la fois la fonction de serveur de communication pour les terminaux H. 323 (qu’il s’agisse de visioconférence ou de téléphonie IP), et les fonctions de gestion d’appels (transfert, renvoi ou interception de lignes), “similaires à celles d’un autocommutateur téléphonique IP “, précise James Lelouche.
Tous les terminaux H. 323 pris en compte
Selon lui, les administrateurs de réseau disposent avec MXM d’une plate-forme centralisée d’administration, prenant en compte tous les types de terminaux H. 323, même ceux qui ne sont pas compatibles avec le protocole ILS. La correspondance des adresses IP et des noms peut se faire par la consultation de services d’annuaires (Novell Directory Services, Windows 2000 Active Direc- tory, Exchange).Associée aux terminaux de visioconférence de VCON et à leur logiciel client Meeting Point 4. 5, la plate-forme MXM gère à distance les configurations et les droits des utilisateurs. “On pourra ainsi définir la quantité de bande passante affectée à chaque utilisateur ou indiquer si ce dernier a accès à la passerelle H. 320 pour appeler un correspondant externe à l’entreprise”, poursuit James Lelouche. Stockés par le logiciel dans des fichiers de profils, ces paramètres sont de plus indépendants des terminaux eux-mêmes. Ils sont liés à l’identité de l’utilisateur. Un seul terminal peut ainsi être utilisé alternativement par plusieurs personnes ou à plusieurs endroits.
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