Lorsque Nokia a abandonné Meego en 2011, le finlandais laissait sur la paille plusieurs ingénieurs spécialisés. Certains se sont regroupés pour créer la marque Jolla, un mot finlandais qui signifie « canot de sauvetage ». Meego est désormais bien mort et enterré, mais Jolla le fait renaître avec son système d’exploitation Sailfish.
Un Linux tout en style pour les smarpthones
80 % du système Sailfish est sous licence open-source. Son interface et ses applications intégrées (excepté le navigateur), ne sont toutefois pas libres. Contrairement à ce que l’on peut croire, le smartphone Jolla, vendu en ligne, n’est qu’une vitrine. Le porte-parole de la startup finlandaise nous précise bien que leur objectif consiste à séduire les fabricants pour leur vendre le système Sailfish, actuellement perfectionné avec l’aide de ses utilisateurs.
Au MWC, Jolla annonce d’ailleurs l’arrivée d’une nouvelle possibilité : les marques peuvent maintenant proposer des coques personnalisées à leur image, avec en plus, sur l’interface, un espace d’accueil qui leur est entièrement dédié.
Ultra-compatible Android, mais un peu trop original
L’avantage du système, c’est sa compatibilité quasi parfaite avec les applications Android. Il est même possible d’installer le fichier (.apk) d’un magasin d’application alternatif destiné à Android (type 1Mobile Market), pour ensuite y télécharger toutes les applis disponibles. Évidemment, les fonctions liées aux services nécessitant la validation de Google ne seront pas activées. Pour l’instant, Sailfish compte seulement 150 applications natives, la prise en charge des fichiers « apk » est donc indispensable au système.
Son handicap, c’est l’originalité de son système de contrôle gestuel, sans bouton de retour ou de menu. Nul doute qu’il est bien pensé, mais l’ergonomie du système est si exotique qu’elle risque d’en décourager plus d’un.
Retrouvez l’intégralité de notre dossier sur le Mobile World Congress 2014
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