Bouygues Telecom et SFR rendent public l’accord de mutualisation d’une grande partie de leurs réseaux mobiles. Les deux opérateurs avaient révélé leurs négociations en juillet 2013.
Le duo va déployer un nouveau réseau partagé sur un territoire correspondant à 57% de la population métropolitaine, soit l’ensemble du territoire en dehors des 32 plus grosses agglomérations de plus de 200 000 habitants, zones urbaines denses où ils conserveront leur infrastructure existante.
Cet accord doit permettre aux deux opérateurs d’améliorer leur couverture mobile dans les zones à faible densité et, surtout, de réaliser des économies significatives grâce au partage de leurs investissements.
L’accord repose sur la création d’une co-entreprise. Elle gèrera le patrimoine des sites radio mis en commun, conformément à la recommandation de l’Autorité de la concurrence, contenue dans son avis publié en mars 2013.
Les deux opérateurs mutualiseront leurs équipements passifs (locaux, climatisation) et actifs (antennes-relais, contrôleurs), en 2G, 3G et 4G, sur le territoire partagé. Le partage des fréquences, encore plus engageant et plus délicat à gérer, ne fait pas partie de l’accord, a priori.
L’accord doit aboutir à la finalisation du réseau cible, au plus tard fin 2017. Il devra toutefois être soumis au régulateur des télécoms, l’Arcep, afin qu’elle puisse vérifier sa conformité au cadre législatif et réglementaire en vigueur.
Lire aussi :
– Partage des réseaux SFR et Bouygues : les clés pour comprendre (publié le 31 janvier 2014)
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