Sept mois après son lancement par Sony et Universal, Pressplay modifie fortement ses formules d’abonnements et les nouvelles conditions deviennent plus intéressantes. Encore un effort et il pourrait convertir les habitués du peer-to-peer.Depuis le 1er août, il existe trois formules d’abonnement :
– mensuel, avec écoute et téléchargement illimités de titres, pour 9,95 dollars (environ 10 euros) ;
– mensuel, avec écoute et téléchargement illimités de titres, et la possibilité de graver ou de transférer 10 titres, pour 17,95 dollars (environ 18,5 euros), soit presque le prix d’un CD ;
– annuel, avec écoute et téléchargement illimités de titres, et la possibilité de graver ou de transférer 120 titres pour 180 dollars (environ 185 euros).
Buffet à volonté, abonnement à perpétuité
Dans la version précédente de Pressplay, l’abonnement le plus cher ne permettait, au maximum, que 1000 écoutes en streaming et 100 téléchargements, et ce pour 25 dollars par mois (environ 25,5 euros).Le nouveau système devient plus souple. Un internaute peut faire son choix tranquillement parmi les 100 000 titres disponibles sur le site, et d’en graver 10 sur un CD, ou encore les transférer sur un lecteur portable.
Pressplay conserve cependant deux défauts importants
Le nombre de titres autorisés à la gravure par mois n’est pas reconductible sur le mois suivant. Ainsi l’abonné Pressplay qui n’a pas gravé ses 10 titres autorisés par mois ne pourra pas en graver 20 le mois d’après.De plus, en dehors des titres gravés, tous les autres morceaux ont une durée de vie limitée. Dès que l’abonnement se termine, il n’est plus possible de les écouter.Enfin, Pressplay impose l’utilisation d’un lecteur propriétaire qui n’est compatible qu’avec les systèmes Windows.Pour l’instant, seuls les Américains pourront profiter de tout cela, puisque Pressplay ne diffuse qu’aux Etats-Unis. La date d’ouverture officielle du site en Europe n’est pas encore connue.
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