On appelle ça une réponse du berger à la bergère. En l’occurrence, le berger serait Universal Music France, et la bergère, le site VirginMega.fr. Dans un communiqué, la maison de disques se dit ‘ prête à ouvrir
son catalogue à VirginMega.fr ‘, en réaction à celui diffusé hier par le distributeur. Le site dénonçait les réticences d’Universal et Sony à lui ouvrir leurs catalogues.Le texte de VirginMega.fr témoignait d’un certain agacement à voir les négociations traîner. D’autant plus que Sony a accepté d’ouvrir son catalogue à e-compil, le site de téléchargement d’Universal Music France. La réponse de la
maison de disques semble au contraire vouloir calmer le jeu. Oui, elle veut mettre son catalogue sur internet, oui, il faut aider à la création d’un réseau de ‘ disquaires virtuels ‘ pour contrecarrer
le piratage. Mais non, le distributeur n’est pas le seul à avoir son mot à dire.
Virgin veut avoir les coudées franches
Universal Music et Virgin semblent en effet avoir du mal à se mettre d’accord sur les conditions du téléchargement et sur le modèle économique. ‘ C’est au fournisseur ?” qu’il s’agisse de Naïve, de
Wagram (qui ont déjà signé un accord avec VirginMega.fr, NDLR), de Sony ou d’Universal Music ?” de dire à quelles conditions il accepte de confier à son distributeur, e-compil ou VirginMega.fr, le téléchargement de ses
phonogrammes ‘, insiste le communiqué d’Universal Music.Or, Virgin veut avoir les coudées franches sur internet comme dans ses magasins. ‘ Ce que nous voulons, explique Laurent Fiscal, le directeur nouveaux médias de Virgin, c’est avoir la maîtrise
du marketing et des prix. Nous voulons garder notre autonomie, sinon on est dans le simple relais d’offres. ‘
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