Après avoir proposé l’achat de morceaux à l’unité, puis l’abonnement illimité à 14,95 euros par mois, MusicMe abaisse ses tarifs et étend le catalogue des morceaux disponibles gratuitement en streaming.Le téléchargement illimité coûte désormais 9,90 euros mensuels. Soit un tarif très légèrement inférieur à celui du service concurrent de Fnac.com à 9,99 euros par mois. Les morceaux achetés, gérés par les DRM Windows Media,
sont transférables sur trois PC et trois baladeurs numériques. Les titres téléchargés restent disponibles même après la résiliation de l’abonnement.‘ Je suis persuadé que les prochaines offres de téléchargement illimité seront sans DRM, mais pour le moment l’industrie du disque n’est pas mûre ‘, commente Ludovic Leu, directeur et
cofondateur du site. Le téléchargement ne concerne pas tout le catalogue, mais seulement les ‘ albums et les titres identifiés par “Téléchargement illimité” ‘, précisent les conditions
générales d’utilisation du service, soit 1,5 million de morceaux.
3,5 millions de titres en streaming
L’écoute illimitée, quant à elle, concerne aussi bien les utilisateurs de PC que de Mac. Déjà disponible, le streaming ne concernait jusqu’à présent qu’une sélection du catalogue. Maintenant, les internautes peuvent
y accéder dans son intégralité, soit un total de 3,5 millions de titres. D’autres sites proposent des services similaires comme Deezer en France. Mais pour Ludovic Leu, MusiMe se différencie par ‘ la qualité des fichiers
son ‘ et par ‘ l’exhaustivité du catalogue ‘, la société ayant signé avec les quatre majors ainsi que 760 labels.MusicMe se différencie surtout de la concurrence par son double modèle économique combinant service payant et financement par la publicité. ‘ La musique illimitée et gratuite ne se finance pas par la publicité.
Les morceaux coûtent deux à trois fois plus cher. Il faut donc associer les deux, assure Ludovic Leu. En faisant un tarif en dessous des 10 euros pour le téléchargement, nous espérons un taux de transformation
efficace ‘.En une nuit, depuis l’annonce de l’élargissement de l’offre, 500 nouveaux comptes gratuits, nécessaires à l’écoute en ligne, ont été créés. Du côté des clients payants, 25 000 abonnés auraient ‘ déjà
testé les services forfaitaires ‘.Aujourd’hui, ‘ les plates-formes légales sont là. La seule raison pour ne pas y adhérer c’est de vouloir rester dans l’illégalité ‘, conclut Ludovic Leu. Les internautes adeptes du
téléchargement illégal pourraient trouver une motivation supplémentaire pour rentrer dans le droit chemin. C’est en effet demain que la loi ‘ création et Internet ‘ censée organiser la lutte contre le piratage doit être
présentée en Conseil des ministres par la ministre de la Culture, Christine Albanel.
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