La campagne électorale pour la mairie de Paris n’en finit pas de nous étonner. Un nom de domaine qui pourrait être lié à la campagne d’Agnès Buzyn, remplaçante désignée au pied levé de Benjamin Griveaux par LREM lundi 17 février pour les élections municipales, renvoie au site officiel d’Anne Hidalgo, maire sortante et concurrente. Une énième cocasserie dans la course aux municipales 2020.
#municipales2020 La campagne parisienne n’en a pas terminé avec son lot de surprises : le nom de domaine "https://t.co/kCDvo0lnuF" renvoie vers… "Paris en commun", le site d’Anne Hidalgo (via @fabrecker) pic.twitter.com/CfntL8RVMe
— Arthur Berdah (@arthurberdah) February 17, 2020
« On ne peut rien faire »
Contacté par France Info, le service de presse de la campagne d’Anne Hidalgo, assure que « c’est totalement indépendant de [leur] part » et n’avoir « aucune idée de ce qu’il s’est passé ». L’équipe de la candidate socialiste, Paris en commun, assure ne pas avoir acheté ce nom de domaine.
« On ne peut rien faire, ce sont les personnes qui ont acheté le nom de domaine buzyn2020 qui peuvent rediriger vers le site Paris en commun», a déploré le service de presse.
Dans la précipitation, il est possible que les responsables numériques d’En Marche n’aient pas pris le temps de sécuriser tous les noms de domaine liés à la nouvelle candidate… Une chose est sûre : après la fuite des vidéos et images à caractère sexuel de Benjamin Griveaux, vendredi 14 février, le numérique – et tous ses dommages collatéraux – prend une place grandissante dans la campagne municipale…
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