Des cybercafés dans les villes
Implantés en zone urbaine, les 117 cybercafés africains offrent de nombreux services : l’accès à Internet, mais aussi au traitement de texte, à la téléphonie ou à la télécopie. Dans 80 % des cas, le Web est synonyme de messagerie électronique. Les clients saisissent leur message au moyen d’un logiciel de traitement de texte avant de l’envoyer sur le réseau. Lorsqu’il n’y a qu’un ordinateur connecté à Internet, les messages sont d’abord enregistrés sur une disquette avant d’être envoyés à partir de la machine connectée. Dans certains cybercafés, des écrivains publics se chargent de transcrire les messages des utilisateurs analphabètes.
Des ” cabines Internet ” dans les villages
L’Afrique des villages apparaît déjà comme la grande exclue de la révolution Internet. Dans des pays où les liaisons téléphoniques sont calamiteuses et les villages séparés par plusieurs dizaines de kilomètres, comment permettre au plus grand nombre d’accéder au réseau ? Les premières ” cabines Internet ” ont été installées. Reste à trouver les meilleurs canaux de transmission des données. On a d’abord cru que le satellite pourrait apporter une solution. Mais le coût reste élevé, notamment parce que les technologies satellitaires ne séduisent pas les pays occidentaux autant que prévu. La boucle locale radio pourrait constituer la solution idéale. Une station de base pourrait alors jouer le rôle d’émetteur-récepteur et permettrait de relier à Internet des maisons ou des immeubles distants de quelques kilomètres en les équipant d’antennes. Une borne et quelques antennes réceptrices suffiraient alors à mettre en place un accès universel. Le coût de cette technologie serait modéré et surtout progressif, le nombre d’antennes augmentant au rythme du nombre d’abonnés.
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