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Multimédia et informatique se conjuguent à l’Imac

L’Institut du multimédia et architecture de la communication (Imac) accueille les bacs +2 spécialisés. Atypique, ce cursus débouche aussi bien sur l’informatique, que sur la réalisation de contenu web.

Créé il y a douze ans et rattaché, pour quelque temps encore, à l’université Paris-II, l’Institut du multimédia et architecture de la communication (Imac) mêle allègrement mathématiques, informatique et multimédia pour son cycle d’ingénieurs.Intitulé ” Ingénierie des médias architecture de la communication “, celui-ci s’adresse en priorité aux bacs +2 issus de math sup ou d’un DUT informatique.” Trente ingénieurs sortent de notre formation chaque année, précise Christian Tual, directeur de l’Institut, alors que les quelque trois cents entreprises avec lesquelles nous sommes en contact en voudraient beaucoup plus. “

Les stages, une composante essentielle de l’enseignement

La plupart des anciens élèves louent l’autonomie et l’environnement créatif. ” Ce cursus offre des opportunités et du temps pour apprendre par soi-même et avec les autres les techniques du multimédia “, explique Renaud Euvrard, un ancien étudiant.
” L’Imac est un laboratoire à idées rêvé pour peu que l’on soit prêt à bricoler avec les moyens du bord “, confirme un élève. Pour les autres ?“Si l’on est passif, pas trop motivé et sans scrupules, c’est aussi une bonne planque, lâche Thibaut Gerome. Mais la responsabilité n’en incombe pas à l’Imac. Cela vient juste d’un manque de maturité des personnes en question.”Un quart des cours sont assurés par des enseignants classiques, et le reste par des intervenants extérieurs (SSII, PME-PMI). Les stages sont une composante essentielle. “Nos étudiants y consacrent deux jours par semaine dès la deuxième année “, assure Christian Tual.L’Imac a su s’entourer de parrains prestigieux comme Sony Music, CanalWeb, Philips, ou encore l’Agence Capa. Peu doté financièrement, l’institut réussit pourtant à amener dans la vie active une majorité de ses étudiants.Parmi les promus, 30 % dirigeront des projets sur internet, 20 % réaliseront du contenu multimédia, et 50 % géreront des projets informatiques plus classiques. L’Imac permet aussi à ses élèves de tisser des relations assez fortes.” Une grande complicité est née dans la promotion. Elle n’a d’ailleurs jamais vraiment disparu “, se réjouit Vincent Neveux, promu en 1999.

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Renaud Edouard