Motorola, le deuxième fabricant mondial de téléphones mobiles, a indiqué qu’il allait supprimer 7 000 emplois, soit 5 % de son personnel. Ce plan de restructuration sera achevé à la fin du premier semestre 2001. L’activité communication grand public se voit ainsi ramenée à 12 000 salariés.Cette annonce s’inscrit dans une conjoncture morose puisque Motorola avait lancé un avertissement sur bénéfices à la fin du mois de février. La société américaine n’avait d’ailleurs pas écarté une perte d’exploitation pour le premier trimestre 2001, un événement en soi, puisque cela ne s’était pas produit depuis quinze ans.La division téléphones mobiles a parallèlement changé de dirigeants au cours des deux derniers trimestres, le catalogue de produits a été réduit, le nombre de fournisseurs a diminué et plusieurs unités de productions ont été fermées.Selon Eric Zafirovski, directeur exécutif de Motorola, ces mesures ont permis d’accroître la part de marché de l’équipementier américain de un point ?” soit 14,4 % du marché mondial ?” dans les téléphones mobiles entre le troisième et le quatrième trimestre 2000.” Le plan social annoncé par Motorola n’est pas une surprise, explique Alex Brown, analyste à Brian Modoff. En revanche, le redressement de l’entreprise américaine dépend aussi du renouvellement de son catalogue de produits. “Les difficultés rencontrées par Motorola et Ericsson, respectivement deuxième et troisième constructeurs mondiaux de téléphones mobiles, pourraient se poursuivre avec la publication dun avertissement sur résultats de la part de Nokia, le numéro un mondial. Selon une note de la Deutsche Bank, Nokia dispose de quarante-huit heures pour confirmer ou infirmer ses prévisions pour le premier trimestre 2001.
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