Motorola avait joué un beau coup en 2023 en sortant le premier smartphone pliant sous les 1000 euros, le Razr 40. Ce dernier était accompagné d’un Razr 40 Ultra non moins intéressant puisqu’il proposait un écran externe géant utilisable comme un vrai smartphone. Un an plus tard, Motorola dévoile leurs descendants, les Razr 50 et 50 Ultra.
Razr 50 Ultra : des changements à la marge et un choix audacieux sur la photo
Avec son dos en cuir végan, il accueille un écran externe de quatre pouces. Il est donc légèrement plus grand que celui de l’an passé qui montait à 3,6 pouces. Il possède un taux de rafraichissement débilement haut de 165 Hz et est protégé par du Gorilla Glass Victus. Une bonne idée étant donné que cet écran est toujours en contact avec le monde extérieur.
Une fois le smartphone déplié, se présente à nous un écran de 6,9 pouces. Cela peut paraître grand, mais il faut préciser que cette diagonale s’étale sur un ratio 22:9, soit quelque chose d’assez étiré. Le taux de rafraichissement monte aussi à 165 Hz, ce qui sert essentiellement à se distinguer des 120 Hz désormais légion sur le marché des smartphones.
Fait notable, la charnière a été retravaillée pour parvenir à une goutte d’eau plus fine, nous explique-t-on. Elle conserve sa certification IPX8, ce qui la protège intégralement contre l’immersion.
Un autre élément a été revisité : la partie photo possède toujours deux modules, mais l’ultra grand angle cède sa place à un téléobjectif X2 avec capteur de 50 Mpx. Il est toujours accompagné d’un capteur 50 Mpx avec stabilisation optique. Ce duo peut paraître un peu curieux sur le papier : le capteur 50 Mpx du grand angle est censé pouvoir rendre des clichés en équivalent X2 avec une qualité de 12 Mpx largement suffisante. Nous jugerons sur pièce. La marque avance que cela devrait permettre au mode portrait de bénéficier d’un meilleur piqué.
Sous le capot : puce haut de gamme et petite batterie
Sous le capot, le smartphone est alimenté par un Snapdragon 8s Gen 3, une puce haut de gamme qui ne devrait pas trop poser de problème pour avaler à peu près toutes les tâches gourmandes que vous lui enverrez au visage. Elle est aidée de 12 Go de RAM et 512 Go de stockage, de quoi voir venir. De même pour la connectivité, vous bénéficierez de la dernière norme en vigueur, le WiFi 7.
Le format clapet est nécessairement soumis à des contraintes de place. Par conséquent, la batterie est un peu petite, seulement 4 000 mAh, lorsque les smartphones haut de gamme montent autour des 5 000 mAh. La batterie est alimentée en 45 W, ce qui est relativement lent, mais un chargeur 68 W est fourni dans la boîte, ce qui est plutôt pratique pour l’utiliser sur d’autres appareils.
Malheureusement, la marque ne promet que trois ans de mises à jour majeures et quatre ans de patch de sécurité, avec un smartphone débutant sous Android 14. C’est un peu court pour un produit à plus de 1000 euros.
Razr 50 : une version light
Motorola a également dévoilé un Razr 50, une version dépouillée des éléments les plus hauts de gamme, mais aussi plus accessible. L’écran externe est légèrement plus petit, 3,6 pouces, mais conserve la protection du Gorilla Glass Victus.
Les autres concessions sont une puce un peu moins performante, une MediaTek Dimensity 7300X, aidée de 8 Go LPDRR4X et de 256 Go de stockage. Le smartphone perd au passage le WiFi 7 et intègre du WiFi 6E. En photo, le téléobjectif est remplacé par un module ultra grand-angle avec capteur de 13 Mpx.
Prix et offres de lancements Razr 50
- 899 euros pour le Razr 50 ;
- 1199 euros pour le Razr 50 Ultra.
Une offre de précommandes permet d’obtenir une enceinte Bluetooth Bose Soundlink Revolve+ II pour l’achat d’un Razr 50 ou un Razr 50 Ultra.
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