‘ Si la violation du droit d’auteur reste quelque chose d’inexcusable, le fait de violer la vie privée de nos utilisateurs l’est tout autant. ‘ En quelques mots, le pdg de StreamCast
Networks, Michael Weiss, résume l’esprit de son nouveau bébé : la version 3.2 de Morpheus.Le logiciel de peer-to-peer ne s’accompagne plus de spywares, ces programmes espions, qui sortent tout droit de l’imagination fertile des régies publicitaires. Ils pénètrent dans un ordinateur à l’occasion du
téléchargement de programmes gratuits du type KaZaa, et collectent ensuite dans la plus grande discrétion des informations sur les internautes.Dans sa dernière version, Morpheus permet également à ses utilisateurs de prévenir d’autres types d’intrusions. Comme celles qui pourraient aider prochainement la Riaa à
poursuivre en justice des internautes un peu trop mélomanes… Le principe est simple : les utilisateurs de Morpheus ont accès à un réseau mondial de serveurs
proxy publics, ce qui permettra de préserver la confidentialité des échanges de fichiers.Autre nouveauté notable de cette mise à jour : Morpheus se fait plus petit sur le disque dur. La taille du fichier à télécharger a été réduite de moitié par rapport à la version 3.1. Après plus de 113 millions de
téléchargements, le logiciel reste gratuit. Et ses créateurs continuent leur combat pour une plus juste rémunération des artistes.Sur la page d’accueil du site le message est clair. Faisant référence à une récente
décision de justice, il simplement écrit : ‘ Morpheus a battu la Riaa… Maintenant c’est à vous de jouer ! ‘ Et le site
dencourager les internautes à
faire pression sur les parlementaires du Congrès, pour que le peer-to-peer, demeure une activité légale.
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