Fabricant et distributeur de vêtements pour femmes, Morgan souhaitait juste faire évoluer son progiciel de gestion financière. L’entreprise a finalement opté pour un progiciel de gestion intégré (PGI), notamment à cause de problèmes d’interfaçage. L’intégration a commencé en mars 2000, et le module financier devrait être opérationnel en juillet prochain. Suivront les gestions commerciale et de production, qui seront, en principe, baptisées lors de la prochaine collection printemps/été. Au total, cent trente utilisateurs seront concernés.
Au départ de la réflexion, un objectif simple : changer de logiciel de gestion financière. En effet, il ne prend pas en compte le traitement de l’euro et se révèle insuffisant pour soutenir le volume d’activité généré par les quatre-vingt-dix boutiques françaises. Sans compter les autres, réparties dans cinquante pays. Le groupe de prêt-à-porter éprouve des difficultés à effectuer la clôture annuelle de certaines de ses sociétés.
Malheureusement, l’interfaçage des progiciels financier, commercial et de production, mal réalisé, entra”ne des doubles saisies de données. La solution du PGI commençait à germer. “Nous avons également tenu compte du fait que les produits de gestion commerciale et de gestion de la production étaient inadaptés”, ajoute Bertrand Rochebillard, directeur des systèmes d’information de Morgan. Inadaptés pour les trois mille modèles fabriqués par saison, chacun étant décliné suivant deux versions : taille et couleur. D’où un nombre important de références.
Du coup, Morgan planche sur un nouveau cahier des charges et retient Movex, d’Intentia. Contrairement au souhait de Morgan, le PGI ne fonctionnera que sur AS/400. Une concession d’ailleurs compensée par le fournisseur (voir encadré). “Par ailleurs, assure Bertrand Rochebillard, leur équipe connaissait bien le milieu de la mode.”
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