Ils ont envahi nos poignets (voire nos doigts !) et notre quotidien : les « wearables », ces appareils connectés, sont devenus les gardiens de notre santé avec leurs capteurs de suivi. Une étude publiée dans Sports Medecine montre que la précision des produits examinés (Apple Watch de différentes générations, produits Fitbit, Garmin, Polar, Samsung et Xiaomi) n’est pas toujours au rendez-vous.
Des failles dans la précision
La bonne nouvelle, c’est que la marge d’erreur des cardiofréquencemètres est de plus plus ou moins 3 %. Cela signifie que ces appareils connectés peuvent mesurer la fréquence cardiaque avec une précision qui pourrait varier de 3 % par rapport à une mesure de référence.
La détection des arythmies est elle aussi très précise : les appareils présentent une sensibilité de 100 %, ils sont en mesure de détecter un trouble du rythme cardiaque dans tous les cas. Dans 95 % des cas, les dispositifs identifient correctement l’absence d’arythmie. Les faux signaux d’alarme sont donc très rares.
En revanche, ces appareils ont tendance à surestimer la capacité aérobie (VO2max) de 15 %, et à sous-estimer les mesures de l’intensité de l’activité physique (de 21 %) ainsi que les dépenses énergétiques (calories). L’étude révèle aussi que ces appareils ont tendance à surestimer le temps de sommeil total avec une inexactitude moyenne de plus de 10 % quand on les compare avec des dispositifs de polysomnographie. Et de 180 % pour le temps nécessaire pour s’endormir !
Au bout du compte, les montres et les bracelets connectés sont loin d’être parfaitement au point quand il s’agit de mesurer précisément des données physiques. Mieux vaut s’en servir pour avoir une idée globale de sa santé, sans trop entrer dans les détails ! Les chercheurs recommandent à l’industrie de développer des protocoles de validation standardisés pour améliorer la fiabilité des évaluations de ces technologies.
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Source : Android Authority