Lancé en avril 2004 aux Etats-Unis, le Monster Index est aujourd’hui décliné à l’échelle européenne. Ce baromètre économique mensuel de l’évolution des offres d’emploi postées sur le web est désormais disponible
pour cinq pays de l’Union européenne : l’Allemagne, la Grande-Bretagne, les Pays-bas, la Suède et la France. Il est réalisé à Prague, par une équipe dédiée de huit chercheurs, pour le compte de l’un des leaders de l’emploi en ligne,
l’américain Monster.Les résultats obtenus permettent d’établir un instantané de la situation de l’emploi sur les marchés sélectionnés, en reprenant les nomenclatures d’usage (ISCO 88 ?” International Standard Classifications of Occupations)
par régions, par secteurs industriels et par groupes de métiers. Les données rassemblées dans ce nouvel index, qui paraîtra le deuxième mardi de chaque mois, sont auditées par un cabinet d’études américain indépendant, ARC Research.
Un indicateur représentatif du marché de l’emploi
Pour la France, ce sont 280 sites d’emplois en ligne, d’agences d’intérim ou d’entreprises qui ont été passés au peigne fin ces six derniers mois. ‘ Avec ce nouvel indicateur, nous souhaitons montrer
qu’aujourd’hui la pénétration d’Internet permet du recrutement ‘, explique Patrick Pedersen, directeur des opérations de Monster France.Or, aujourd’hui, la situation de l’emploi en ligne est quelque peu paradoxale. Car si le web français rassemble désormais près de 500 000 offres (soit 94 % des annonces diffusées), il ne représente toujours que 20 %
du chiffre d’affaires du secteur (Source Pige Monster), les 80 % restant allant toujours vers la presse papier. Le nouvel index élaboré par Monster présente néanmoins quelques faiblesses inhérentes à sa très jeune existence
(exit par exemple les variations saisonnières).Par ailleurs, il ne prend pas en compte les annonces concernant les stages et les contrats de qualification. Enfin aucun ‘ dé-doublonnage ‘ n’est opéré, ce qui signifie qu’une même annonce publiée sur plusieurs
sites différents sera comptabilisée plusieurs fois. Si le ‘ Monster Index ‘
reste pour l’heure cantonné aux marchés les plus actifs en termes d’emploi en ligne, il pourrait bien, finalement, être étendu
à l’ensemble des vingt-cinq pays de lUnion. Monster indique être en pourparlers avec la Commission européenne pour obtenir des financements lui permettant de mener à bien ce projet.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.