Vous avez entre 25 et 45 ans ? Vous êtes actif, internaute et fier de l’être (mais pas trop quand même) ? Vous disposez d’une webcam et vous effectuez régulièrement des transactions sur Internet ? Vous ne le savez
peut-être pas encore, mais vous êtes dans le c?”ur de cible de Monabanq.com.Cet établissement bancaire de taille moyenne (200 000 clients actifs), qui compte parmi ses actionnaires le groupe 3 Suisses International et le spécialiste de crédit Cetelem, a décidé de s’imposer sur le marché ô combien
difficile de la banque en ligne. Car, après les échecs cuisants il y a quelques années de Zebank (Bernard Arnault) et d’Egg (Prudential), l’heure n’est plus aux stratégies de conquête démesurée mais plutôt au développement pragmatique.Pour convaincre ses futurs clients, Monabanq.com a donc opté pour la proximité et l’innovation technologique. Dès sa première visite sur le site, l’internaute est invité, par la lecture d’une vidéo, à découvrir de quoi est faite son
agence bancaire virtuelle. Pour un peu, on se croirait dans Second Life. Mais les nouveautés du site mis en ligne la semaine dernière concernent avant tout
trois autres points : le ‘ visio rendez-vous ‘, la signature électronique et le dispositif Monascan.Le ‘ visio rendez-vous ‘, présenté comme une première mondiale, est une idée de bon sens qui accompagne les nouveaux usages de l’internaute. ‘ Nous sommes partis du constat que deux tiers
de nos clients disposaient déjà d’une webcam ‘, explique le directeur général de Monabanq, Alain Colin. La suite est assez simple. Il s’agit pour le client-internaute de converser en vidéo et en ligne avec un conseiller
bancaire personnel. Avec à la clé, des horaires très larges de consultation (de 8 heures à 22 heures en semaine et de 8 heures à 20 heures le samedi).Concrètement, le rendez-vous est pris par e-mail. Un courrier de confirmation est envoyé et il ne reste plus alors au client qu’à cliquer sur le lien ‘ Call me ‘ pour être mis en relation à l’heure dite avec
son interlocuteur. Petit défaut du système pour les puristes, l’absence de cryptage spécifique des données et d’une architecture de sécurité. Les rendez-vous se déroulant avec un logiciel comme Skype, Wengo, etc., qui n’ont pas été développés par la
banque.
Signature électronique et bordereau numérique
Deuxième nouveauté :
la signature électronique. Monabanq est l’un des premiers établissements bancaires à proposer ce type de prestation en ligne à des particuliers, même si son usage est réservé aux
clients déjà titulaires d’un compte. L’ouverture d’un livret bancaire, par exemple, est réalisable en ligne de bout en bout, sans avoir à renvoyer aucun document papier par la Poste. Le contrat électronique remplace le contrat papier, la signature
électronique ayant la même valeur légale qu’une signature manuscrite. La mise en ?”uvre du dispositif a été confiée à Keynectis, l’un des tiers de confiance de référence du marché, qui a déjà pris en charge pour le compte du ministère des Finances
en 2006 les quelque 6 millions de télédéclarations effectuées par les Français sur Internet.Enfin, ouvert depuis quelques jours, Monascan offre aux clients de Monabanq.com la possibilité de scanner ou de transmettre au format PDF et en temps réel des pièces justificatives à son conseiller. En bonus, un ‘ bordereau
numérique ‘ permet de faire créditer ses chèques instantanément avant de les envoyer par la Poste, en indiquant en ligne le montant et les références.Si l’on ajoute à cela le MonaCoffre, un coffre-fort numérique pour conserver ses documents électroniques les plus précieux, et des projets sur la téléphonie 3G, Monabanq.com et ses 200 conseillers basés à Wasquehal, dans le Nord,
pourraient bien à terme se faire une place de choix sur ce marché aux côtés des acteurs déjà présents comme Axa Banque ou Boursorama.
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