C’est finalement avec un mois de retard que Mon espace santé va commencer à être déployé ce 3 février. Comme nous l’expliquions il y a peu, il s’agit d’un nouveau service concentrant un dossier médical partagé, une messagerie sécurisée, un agenda et un endroit où stocker ses données médicales en ligne. L’application mobile n’est pas encore disponible, il va donc falloir se contenter du site web.
Un code d’activation envoyé
Concrètement, un message va être envoyé aux 69 millions de Français par mail ou courrier d’ici au 28 mars contenant un code d’activation. Mais ceux qui s’opposent à la création de leur compte doivent réagir dans les six semaines après avoir reçu la notification. À défaut, leurs données seront archivées durant dix ans par l’Assurance maladie. Il est toutefois possible ensuite à tout moment de clôturer ce même compte.
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C’est la pratique dite du « opt-out » : il faut réaliser une démarche volontaire pour se désengager. Elle explique probablement le succès de la phase pilote qui s’est déroulée dans les départements de Haute-Garonne, Loire-Atlantique et Corse. Il n’y aurait eu que 0,17 % de refus, d’après l’AFP.
L’enjeu pour le ministère de la Santé, c’est d’éviter de reproduire l’échec du dossier médical personnel, un projet lancé en 2004 et rebaptisé Dossier Médical Partagé (DMP) qui a mis du temps à aboutir et est resté marginal.
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