Célébration de l’amitié et du lien social, Facebook compte aujourd’hui… 500 millions d’inscrits ! Un succès qui parviendrait presque à dissimuler une autre réalité, moins glorieuse : du fait de son audience exceptionnelle, le populaire réseau social est aussi devenu, sur divers sujets, l’un des relais de haine les plus puissants du Web, par le biais de groupes ou pages créés par quelques-uns de ses membres. Un exemple ? “ J’en veux un peu à Adolf, il aurait pu finir le travail quand même ” : 440 “ amis ” à ce jour, dont beaucoup d’adeptes du second degré, et une dizaine de liens vers des contenus audio et vidéo ayant trait à la même thématique qui laissent parfois sans voix. Une haine de l’étranger que l’on retrouve largement dans certains commentaires. Le plus inquiétant : la page est en ligne depuis… le 26 mai dernier ! Deux mois plus tard, il était toujours possible de l’ajouter à ses favoris et de cliquer sur “ J’aime ”. Et ce, malgré les nombreuses alertes transmises par d’autres membres grâce au bouton “ Signaler ”, présent sur chaque page.Contacté par la rédaction, Facebook n’a pas pu nous donner d’informations sur son équipe de modération. Mais, au vu de la passivité du service en question, on peut légitimement penser qu’il n’est pas en mesure de traiter les alertes relatives aux contenus produits par plus d’un demi-milliard d’individus…
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