Le marketing vient à peine d’imposer la mode du ‘ Web 2.0 ‘ qu’un acteur d’Internet arrive en proposant un dérivé, le ‘ mobile 2.0 ‘. En fait, il s’agit ni plus ni moins de
dupliquer, avec les téléphones portables, ce que des plates-formes comme YouTube, DailyMotion, Google Vidéo ou encore Grouper.com font sur Internet.Le site Moblr.com (prononcez ‘ Mobleur ‘) a été lancé sur ce créneau à la mi-octobre par la société Kiboo. Ses créateurs connaissent bien l’univers mobile puisqu’ils sont aussi derrière la plate-forme de
téléchargements de logos et de sonneries Moustik.com.Si Moblr se présente à la base comme un site Web, il se veut avant tout une plate-forme pour mobiles : pour la consultation des vidéos ou leur mise à disposition (‘ upload ‘).
‘ Il y a une interface Web mais à vocation purement administrative, explique Jérôme Léger, l’un des fondateurs du site. Car actuellement, certaines opérations sont plus souples à faire sur le
Web. ‘ Comme nommer les fichiers, les décrire, appliquer des mots-clés, etc.Pour pouvoir poster du contenu, l’utilisateur doit se créer un compte, gratuit pour le moment. Ensuite, il envoie ses fichiers depuis un PC ou depuis son téléphone mobile (par MMS ou par une connexion à Internet).
‘ Les contenus peuvent être pris à droite à gauche, il n’est pas encore question qu’ils soient obligatoirement pris avec un mobile, mais c’est quand même l’idée. ‘ La simple consultation, sur téléphone
?” sous réserve que l’appareil soit compatible ?” ou sur le Web, est ouverte à tous, sans inscription préalable.
Un service confronté à la problématique des droits d’auteur
Les contenus envoyés sont limités à 10 Mo. La plate-forme permet, a priori, de lire tous les formats de fichiers. Evidemment, comme le rappelle Jérôme Léger, ‘ le confort d’utilisation
sera d’autant meilleur que votre terminal est performant ‘. Et si Moblr est proposé par défaut dans une version 3G, un onglet permet, si besoin, d’accéder à une version 2G allégée.Pour le reste, Moblr n’échappe pas à la problématique de ce genre de service : les droits d’auteur. Le site rappelle, dans ses conditions générales de vente, que la violation de la propriété intellectuelle est passible de
poursuites pénales et que, ‘ en cas de contenu manifestement illicite porté à la connaissance de l’éditeur, celui-ci pourra suspendre ou fermer sans délai l’accès au contenu concerné ‘.Mais c’est déjà quasi inévitable, Moblr ne proposant pas que des contenus amateurs. On y trouve des publicités, des extraits d’émissions, des bandes-annonces (celle de Spiderman 3, par exemple)…
‘ On espère que les créations originales des “mobinautes” feront se réduire à la portion congrue les vidéos soumises à copyright. En plus, en cas de problème, nous avons le numéro de
téléphone mobile des gens. Ils sont plus faciles à retrouver ‘ [en cas de contenu illicite, NDLR], note Jérôme Léger.A terme, quand l’audience aura crû, l’activité devrait être financée par la publicité. Le site est déjà décliné en anglais, en néerlandais et en allemand, avant une version espagnole dans quelques jours. Un millier de personnes sont
actuellement inscrites en France, en Allemagne et en Belgique.
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