Votre mobile refuse de s’allumer après être tombé ? Son écran est fêlé et vous ne pouvez plus contrôler les appels ? Vous l’avez aspergé de thé ou de café et il a cessé de sonner ? Pas d’échappatoire : il faut soit le faire réparer, soit en changer.Parfois, les dysfonctionnements surviennent dès la mise en service, sans que l’appareil ait subi de dommage de votre fait : blocage de touches, son inaudible, coupures intempestives, etc. Et faire jouer la garantie n’est pas si simple…Chez tous les constructeurs, les accidents, négligences, coups de chaleur et autres projections de liquide et de nourriture ne sont pas couverts par la garantie. N’espérez donc pas faire réparer ou échanger votre mobile sans frais si la panne est, à l’évidence, de votre fait.D’autant qu’il est très difficile de masquer l’origine de l’incident quand il entraîne des dommages apparents (sur la coque ou sur l’écran) ou une oxydation des composants internes.
Réparer ou remplacer ?
La première question à se poser, si la garantie ne s’applique pas ?” ou si l’appareil est hors garantie ?” est celle de la rentabilité de la réparation.Que vous passiez par votre opérateur, par un revendeur, par le constructeur ou par un spécialiste du dépannage, une réparation hors garantie peut coûter cher. D’une quarantaine d’euros pour un écran à changer, la facture peut approcher, voire dépasser, la centaine d’euros si la panne est sérieuse. Et vous devrez de toutes les manières payer le devis de réparation.Il faut aussi prendre en compte la durée d’immobilisation de l’appareil. Vous ne pourrez vous en faire prêter un le temps de la réparation que si la durée de garantie n’est pas dépassée et “dans la limite des stocks disponibles” (attention aux surprises). La durée d’immobilisation, très rarement inférieure à une semaine, est d’autant plus pénalisante que vous continuerez à payer votre forfait sans pouvoir l’utiliser.Autre possibilité : abandonner votre mobile défectueux et profiter d’une offre de renouvellement proposée par votre opérateur avec, en contrepartie, un nouvel engagement. Votre participation financière sera d’autant plus réduite que vous êtes un client fidèle (c’est-à-dire que vous avez rapporté de l’argent à l’opérateur). Dans ce cas, vous ne changerez pas de numéro d’appel.
Faites jouer la garantie
La situation est plus simple lorsque la garantie s’applique et que vous n’êtes pas responsable du problème. Si la panne intervient dans les quelques jours qui suivent l’achat, vous pouvez insister auprès du revendeur ou de l’opérateur pour bénéficier d’un échange standard immédiat.Au-delà, pendant toute la durée de la garantie (généralement un an, mais 18 mois chez SFR), le premier interlocuteur à contacter en cas de panne est votre opérateur, sauf si le revendeur propose une garantie spécifique (c’est le cas, par exemple, de The Phone House, qui propose une garantie de 24 mois).Chez Orange, si vous avez acheté votre mobile en pack (coffret ou kit Mobicarte), point de réparation. L’opérateur propose un échange du matériel gratuitement et à domicile sous 48 heures. Orange propose aussi ce service, pour 74 euros (485 francs), aux clients Mobicarte dont l’appareil est hors garantie.SFR vous orientera vers un revendeur de son réseau de distribution et Bouygues Télécom vers l’un de ses centres d’accueil.Pendant la première année, vous pouvez aussi contacter le constructeur, ne serait-ce que pour vous informer sur les délais de réparation et la qualité de service qu’il propose. Cela peut se révéler plus avantageux que chez votre opérateur.Chez Nokia, par exemple, la réparation sous garantie peut s’effectuer rapidement dans un Point service club (une cinquantaine en France), si vous êtes inscrit au Club Nokia. L’inscription est gratuite sur Club.nokia.fr.Chez les autres constructeurs comme Alcatel, Sony, Motorola ou Mitsubishi Electric, vous trouverez aussi un accueil attentif.
S’assurer contre la casse
Vous pouvez aussi souscrire une assurance contre la casse en complément de la garantie. Avec ses forfaits, Orange propose pour 3 euros (20 francs) par mois une option qui couvrira les frais de réparation des dommages accidentels.Dans la limite d’un plafond fixé à 300 euros (1 967 francs) par an, vous serez remboursé de l’achat d’un mobile de remplacement si le vôtre n’est pas réparable. L’option peut être souscrite pendant la première année qui suit l’achat du mobile.Chez SFR, l’assurance Mobile protect coûte 36,59 euros (240 francs) par an et peut être souscrite dans les 30 jours après l’ouverture de la ligne. Elle couvre les dommages matériels accidentels extérieurement visibles. Le remboursement des frais de réparation ou de remplacement si le mobile est non réparable s’élève au maximum à 381,12 euros (2 500 francs) avec un seul remplacement par an. Bouygues Télécom ne propose pas ce genre d’option et fait passer ses clients par un courtier.Les revendeurs comme Darty ou The Phone House peuvent aussi offrir une garantie étendue (de 52 à 116 euros, 341 à 760 francs par an). Ces assurances couvrent aussi le vol et les utilisations frauduleuses en cas de perte à certaines conditions. Attention : batteries et antennes ne sont pas couvertes par ces contrats.
Pensez à votre carte bancaire
Si vous n’avez souscrit aucune assurance et que vous cassez votre mobile, pensez à l’assurance liée à votre carte bancaire, dans le cas bien sûr où c’est avec elle que vous avez réglé l’achat de votre mobile. Consultez votre banque, une bonne surprise vous y attend peut-être.Avec une carte Eurocard MasterCard, par exemple, tous vos achats de plus de 15 euros (98 francs) sont protégés pendant 60 jours et intégralement remboursés en cas de détérioration, perte ou vol (ou les frais de réparation sont couverts si le mobile est réparable).Les seules limites sont de 1 524 euros (9 996 francs) par objet et 7 622 euros par an (49 997 francs) sans franchise. Brise-fer notoires, vous avez deux mois de répit après votre achat !
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