Motorola va proposer aux opérateurs toute une gamme de services, de jeux et autres contenus interactifs spécialement conçus pour les téléphones GPRS et UMTS. Ainsi, un jeu de Trivial Pursuit développé conjointement avec CodeOnline pour le GPRS sera le premier à voir le jour. Ce service sera proposé dès le mois d’avril à tous les opérateurs anglais, puis rapidement à tous les opérateurs européens.Alcatel, pour sa part, a choisi de s’allier au développeur de jeux vidéo Kalisto, pour proposer des divertissements en ligne adaptés aux réseaux mobiles de 3e génération. Pour Alcatel, il s’agit de proposer “de nouveaux services permettant aux opérateurs mobiles de mieux appréhender les nouvelles opportunités commerciales offertes par les futurs réseaux de communications mobiles.”Cependant, les opérateurs de téléphonie mobile ne voient pas cela du même ?”il, et déclarent ne pas avoir attendu les fabricants pour réfléchir aux nouvelles opportunités commerciales que peut permettre la téléphonie haut débit.
Les fabricants en mauvaise posture
Chez SFR, on nous confirme y réfléchir depuis longtemps. L’opérateur a même reconstitué les conditions d’une vraie ville pour pouvoir simuler le fonctionnement des mobiles de 3e génération. Visioconférence, streaming vidéo, chat, envoi de photos numériques… sont déjà à l’étude. “Les fabricants feraient mieux de nous livrer leurs terminaux, plutôt que de proposer des services !”, conclut-on chez SFR.Même discours du côté de France Télécom, où l’on indique avoir pris des engagements sur des commandes de terminaux en échange du respect du cahier des charges, mais aucun concernant les services.Il est vrai que les opérateurs doivent faire face, depuis quelques temps, aux mauvaises prévisions financières. Ainsi, Motorola vient de licencier 4 000 personnes et prévoit un bénéfice en baisse de 41 % pour le dernier trimestre. Nokia comme Siemens ont déjà anticipé une baisse des ventes de téléphones mobiles pour 2001. Les fabricants tenteraient donc de se diversifier dans les services.Et comme le reconnaît Juan Montez, vice-président et directeur technique de Motorola PCS (Personal Communications Sector) : “C’est un secteur où l’on peut réaliser plus de profit qu’avec la vente d’équipement “. Une réalité qui na pas échappé aux opérateurs.
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