La course aux pixels semble relancée. Après une accalmie temporaire, les constructeurs peuvent désormais intégrer des capteurs à 8 millions de pixels (et les 9 mégapixels pointent déjà leur bout de silicium). Comme nous le
rappelons souvent, plus de pixels n’implique pas forcément de meilleures photos. Entassés sur un petit capteur, les photosites sont moins sensibles à la lumière et le bruit numérique devient plus présent. Les constructeurs doivent alors
améliorer le traitement numérique des images. Olympus a, en quelque sorte, contourné le problème en limitant la sensibilité à 400 ISO. Au-delà (800 et 1600 ISO), l’appareil réduit automatiquement les images en
2 048 x 1536 (soit 3 millions de pixels) pour mieux contrôler le bruit numérique.Une technique que l’on retrouve sur le mode ‘ stabilisation ‘ qui ne stabilise rien du tout, mais augmente la sensibilité (jusqu’à 2 500 ISO) afin de pouvoir diminuer le temps
d’obturation et donc le risque de bougé. Dans ce mode, le bruit est effectivement réduit… ainsi que les détails. Il faudra donc ne pas dépasser une impression en 10 x 15.Globalement, les photos sont d’une qualité honnête : les couleurs sont respectées et, si l’impression de netteté est assez bonne, les détails ne sont pas très précis et l’accentuation assez marquée.
L’optique joue la moyenne avec une distorsion visible en grand-angle, mais un vignettage bien maîtrisé.
Un écran de qualité
L’ergonomie générale de l’appareil est bien pensée. Les dimensions sont harmonieuses (ni trop petites, ni trop imposantes) pour une bonne prise en main. Toutefois, on lui reprochera des commandes un peu petites
(particulièrement la croix de sélection) au profit de l’immense écran LCD. Indispensable pour la prise de vue (il pallie l’absence de viseur optique), cet écran de 6,4 cm de diagonale est fluide, lumineux et bien défini
(215 000 pixels). Dommage que la vitre de protection, un peu trop brillante, limite l’utilisation en plein jour.
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