- Misez sur la transparence
- Comment nous les avons testés
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres modèles : on aime, on n’aime pas…
Le maître-mot des scanners avec dos à transparents est la polyvalence : ils servent aussi bien à numériser les pages d’un livre, d’un magazine ou une photographie, que les diapositives et les négatifs. Mais cette gamme de produits semble ne plus avoir la faveur des constructeurs, et le choix devient de plus en plus réduit. Aussi, pour ce comparatif consacré aux modèles d’entrée de gamme, nous n’avons pu réunir que sept modèles fabriqués par les trois constructeurs encore présents sur ce marché, Canon, HP et Epson. Cette progressive disparition des catalogues est le résulat de la concurrence. En effet, les scanners à dos transparent, doivent maintenant compter avec la démocratisation des machines multifonctions, qui en plus de la numérisation, sont dotées de fonctions d’impressions.
Un rendu moyen des transparents
Les scanners doivent aussi faire face aux modèles spécialisés dans la numérisation de transparents. Mais la facture est alors élevée : même si on trouve quelques modèles d’entrée de gamme à 200 euros, les prix s’envolent ensuite rapidement. Un investissement qui se justifie dès lors que vous avez de grandes quantités de transparents à numériser, dans divers formats, et que vous souhaitez obtenir la meilleure qualité.Il faut en effet bien le reconnaître : la numérisation des transparents est loin d’être excellente avec les sept scanners testés. En premier lieu, on ne peut compter sur ces modèles que dans le cadre d’une utilisation occasionnelle, en raison de la capacité limitée de leur module à transparents. Ainsi, dans le meilleur des cas, avec le CanoScan 8600F, vous pouvez numériser 12 films 35 mm simultanément. Tandis qu’avec le HP Scanjet G3010, dont le cache a une capacité de seulement deux vues de 35 mm, il faut avant tout savoir faire preuve de patience !De plus, la qualité de numérisation des documents transparents est loin de forcer l’admiration. Ainsi, notre jury a principalement attribué des mentions Assez bien et Passable, au vu du grain présent sur de nombreux documents numérisés, et des couleurs pas toujours respectueuses de l’original. Un seul modèle sort un peu du lot, le CanoScan 8600F, qui a obtenu la mention Bien.En ce qui concerne la numérisation des documents opaques, les sept modèles en lice sont au coude à coude, démontrant que les technologies de numérisation proposées par chaque constructeur semblent avoir atteint leur maturité. Par exemple, avec presque tous les scanners, prévisualiser un document en A4 ne nécessite que 7 secondes, un temps qu’il semble difficile encore d’améliorer. Seuls les Scanjet G3010 et CanoScan LiDE 600 F sont à la traîne, avec des temps respectifs de 9 et 11 secondes. Mais rien là de bien rédhibitoire !
L’écart se fait sur l’utilisation
Les tests sur mire montrent aussi une relative uniformité. Certes le CanoScan Lide 600F est celui qui offre la meilleure définition, avec une note de 8,3 sur 10, et le HP Scanjet est à la traîne avec seulement 5,1. Excepté ces deux cas extrêmes, les autres scanners ont des performances relativement proches, leurs notes étant comprises entre 7 et 7,8. Les tests portant sur le respect des couleurs sont plus resserrés encore : la mention Bien est donnée à six scanners, et seul le Perfection V100 d’Epson fait bande à part avec une mention Assez bien.Doit-on en conclure que tous les modèles se valent ? Non, le classement obtenu à l’issue des tests le prouve ! Des écarts conséquents persistent pour tout ce qui a trait au confort d’emploi. Par exemple, il est agréable de trouver sur un scanner des boutons qui permettent d’accéder aux fonctions les plus courantes sans passer par les pilotes. Les modèles de Canon sont sur ce point les plus complets, avec pas moins de sept boutons présents sur les trois modèles de la marque testés.
Des pilotes décevants
La qualité des pilotes et les logiciels fournis avec les scanners font aussi la différence. Ainsi, le logiciel d’HP se distingue par une mauvaise ergonomie : il est ainsi impossible de débrayer la fonction de prévisualisation, ce qui entraîne une perte de temps non négligeable dans de multiples cas de figure. Prenons l’exemple de la numérisation d’une page de magazine. Quand on ouvre le pilote, une première prévisualisation est faite. Puis, quand on active la fonction de détramage, indispensable pour le type de document numérisé, cela aboutit à une seconde prévisualisation !Enfin, les constructeurs expérimentent de nouvelles manières de numériser. Ainsi, Canon a pensé aux utilisateurs dont le bureau est déjà encombré par l’ordinateur, mais aussi l’imprimante, le modem, le routeur… Il a donc conçu le CanonScan Lide 600F, qui peut se placer à la verticale. Une astuce qui permet de se contenter d’une surface plus réduite. Autre trouvaille développée par Epson sur le V350 : le dos est muni d’une fente dans laquelle on introduit les films en 35 mm. Un système bien plus pratique que celui adopté sur les autres modèles dans lesquels il faut les glisser dans des supports
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