(Publication initiale le 09/02/2001) Zendis a pour ambition d’améliorer les prestations de la vente à distance. ” Les vépécistes et les cybermarchands gèrent assez mal “le dernier mètre”, dont le rapport qualité-coût n’est pas maîtrisé “, rappelle Frédéric Van Heems, directeur de Zendis.La jeune pousse souhaite donc proposer un service global de distribution ” du premier clic au colis en main “. Cela passe par un large choix de formules de livraison, et tout d’abord l’édification d’un réseau européen de points de livraison ?” les pick-up points (PUP), où le consommateur pourra retirer ses colis.La chaîne de distribution de HDS sera mise à contribution : NMPP en France, AMP en Belgique, Naville en Suisse, SGEL en Espagne.Pour son lancement en avril, Zendis disposera de 3 100 PUP en France, 360 en Belgique et 100 en Suisse romande. Le lancement du service en Espagne interviendra pour sa part en juin avec 500 PUP. Au début 2003, Zendis comptera 5 000 PUP en France.Le service de livraison dans un PUP sera facturé 39 francs (5,95 euros) par colis.Zendis espère ainsi acheminer 10 000 colis par jour en France au début 2002, puis 40 000 un an plus tard. C’est au début 2003 que l’entreprise compte d’ailleurs atteindre l’équilibre financier.Pour son lancement, Zendis a été capitalisé à hauteur de 3,05 millions d’euros par HDS et l’équipe de management, qui détiennent respectivement 80 % et 20 % de la société.De nouveaux partenaires industriels sont attendus dans le capital de la jeune pousse d’ici avril. L’objectif consiste à rassembler entre 10,67 et 15,24 millions d’euros supplémentaires. HDS s’est déjà engagé à rester l’actionnaire majoritaire au sein de Zendis.La création de Zendis constitue le troisième investissement majeur du groupe dans Internet après le FAI Club-Internet ?” revendu depuis lors à T-Online ?”, et la boutique musicale et multimédia Digitall.fr.
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Hachette s’engage sur un projet à long terme qui est un prolongement de l’activité de HDS dans la nouvelle économie “, constate Arnaud Lagardère, numéro deux du groupe Lagardère.L’activité de HDS se décompose en quatre volets : premièrement, le commerce dans les lieux de transport (les magasins de presse Relay, le commerce aéroportuaire), deuxièmement, le commerce spécialisé de produits culturels (Extrapole notamment), troisièmement, la distribution de presse à l’internationale, et enfin, dès avril, l’e-distribution avec Zendis.Ainsi, HDS revendique la place de numéro un mondial de la distribution de presse avec un chiffre d’affaires de 3,3 milliards deuros en 1999
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