Première parution le 29/10/2002
Engagé dans un bras de fer avec Vodafone, VU vient de se voir accorder un répit d’un mois par le tribunal de commerce de Paris qui lui a donné raison dans son interprétation du pacte d’actionnaire signé en 1997 entre le groupe français, Vodafone, SBC, et BT.VU a donc jusqu’au 10 décembre pour trouver une parade afin d’empêcher Vodafone de mettre la main sur Cegetel. Mais la bataille est loin d’être gagnée. Les rumeurs évoquent le refus des banques créditrices de Vivendi Universal d’accéder au désir de Jean-René Fourtou de faire une contre proposition, chiffrée entre 4 et 6,6 milliard d’euros, à l’offre de Vodafone. Selon le quotidien Les Echos, la Société Générale et la BNP seraient réticentes. D’autant que le groupe a fait de son désendettement sa priorité.Si Jean-René Fourtou ne trouve pas de solution, la revente des 44 % de Cegetel détenus par Vivendi ne serait pas forcément une mauvaise chose pour les actionnaires qui verraient baisser substantiellement la dette du groupe.Vodafone a ainsi proposé 6,77 milliards d’euros à Vivendi pour reprendre ses parts. Mais celui-ci doit répondre à l’offre de Vodafone avant ce soir. Au-delà de ce délai, l’offre ferme prend fin. Vivendi pourrait alors faire le choix d’attendre pour vendre ses participations.
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