Première parution le 10/11/2000En décembre prochain, l’établissement parisien regroupera pas moins de 375 micro-ordinateurs HP, dotés d’écrans plats de 15 pouces, et connectés 24 heures sur 24, sept jours sur sept à Internet. Il sera situé aux 31-37, boulevard Sébastopol, juste en face du Forum des Halles. Un endroit idéal pour un service qui vise la catégorie d’âge des 16-35 ans, qualifiée par EasyEverything de ” génération Internet “.Original, le système de tarification pratiqué par Easyeverything est calqué sur le comportement des internautes. Les clients achètent un crédit leur donnant droit de surfer : la somme minimale est fixée à 10 francs. Mais ce crédit leur attribue des temps de communication variables en fonction de l’heure de connexion. Si le client se connecte à une heure de haute fréquentation de l’établissement, la minute de communication lui coûtera plus cher. S’il se connecte à une heure de faible fréquentation, il pourra surfer plus longtemps.Cette astuce tarifaire permet à EasyEverything de ventiler son flux de clientèle et d’éviter d’engorger trop rapidement ses cybercafés.
Soixante cybercafés ouverts fin 2001
Le plan de développement de la start-up table sur vingt-deux cybercafés ouverts dans le monde avant la fin de l’année et soixante à la fin de 2001. Pour le moment, EasyEverything a ouvert quinze établissements dans toute l’Europe dont cinq à Londres. Munich, New York, Glasgow et Paris sont les prochaines villes à accueillir leur cybercafé géant.Les revenus sont générés par le prix des connexions, mais aussi par d’autres services annexes mis à disposition des internautes. Chaque cybercafé est ainsi doté d’un service d’impression payant, d’un service de vente de disquettes et de CD ?” que l’on peut graver sur place ?” ou encore de casques audio.En juillet dernier, les neuf cybercafés européens d’EasyEverything ont reçu plus dun million de visiteurs.
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