Première publication le 30 mars 2005
Tiscali réduit sa perte et fait attendre la France
Le groupe italien publie un chiffre d’affaires en augmentation de 20 % et une perte nette en baisse à 161,372 millions d’euros. En France, la vente de la filiale hexagonale est confirmée sans plus de
détails.Chez Tiscali, l’année 2004 aura été marquée par une réduction de voilure avec les ventes des filiales belge, autrichienne, norvégienne, suédoise, suisse et sud-africaine (autorisée le 17 janvier dernier). Le groupe aura néanmoins
vu le chiffre d’affaires 2004 de son activité accès augmenter de 19 % par rapport à 2003, passant à 730,4 millions d’euros sur un chiffre d’affaires total de 1080,6 millions.Le groupe italien de télécommunications enregistre également une réduction de sa perte nette. Elle passe de 245,9 millions en 2003 à 161,372 millions. Soit une compression de 34 %. Reste une dette de 359,6 millions
d’euros, en augmentation de 36,5 millions sur fin 2003.C’est aussi en 2004, au mois de février, que Tiscali a atteint le million d’abonnés ADSL. Ils étaient 1,65 million en décembre, ce qui fait 87 % de mieux par rapport à fin 2003. Enfin, durant le second semestre de l’année
passée, Tiscali s’est mis au dégroupage, en France et en Italie. Bilan à fin décembre : 330 000 abonnés à l’Internet rapide dégroupé.Dans ce panorama, la France figure en première position avec 25 % du total des abonnés à l’ADSL, devant le Royaume-Uni (24 %) et l’Italie, elle-même à égalité avec l’Allemagne et les Pays-Bas (14 %). Il reste que 2005
sera l’année de la vente de la filiale française à Telecom Italia, confirmée à l’occasion de cette présentation des résultats 2004. Mais là, en revanche, beaucoup moins de détails.
‘ La direction veut jouer la montre. ‘
Depuis le mois de
janvier, l’intersyndicale dénonce un manque d’information et le refus de la direction de Tiscali France de discuter d’un accord pour préparer un inévitable plan social.Une réunion du comité d’entreprise s’est tenue vendredi 25 mars, sans résultats, selon plusieurs représentants syndicaux. Mais la procédure d’information-consultation est officiellement enclenchée. Une prochaine réunion est prévue
ce vendredi.‘ La seule information qui nous a été confirmée, indique un représentant syndical, c’est que c’est bien Telecom Italia qui nous rachète. Mais rien de concret. On sent bien que la direction
veut jouer la montre. ‘ Une communication intersyndicale adressée directement au repreneur est en préparation.De son côté, la CFDT a annoncé dans un communiqué être entrée en contact avec les élus de Telecom Italia France et Telecom Italia Italie, pour échanger informations et idées. Car, hormis celles d’un plan social plus que probable,
d’autres craintes sont déjà là. Notamment celle que tout soit géré depuis lItalie.
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