Première parution le 05/09/2003La fusion avec JD Edwards définitivement entérinée, l’éditeur tente dorénavant de mettre au point un ordre de marche. Sauf pour le millier de salariés qui va se voir indiquer la sortie.Nouvel épisode du
feuilleton à rebondissement dans le monde des logiciels d’entreprise. Toujours sous la menace d’une OPA d’Oracle, PeopleSoft vient de finaliser son
acquisition de JD Edwards. Et a commencé à effectuer un premier tri lors d’une présentation auprès des analystes, aussi bien côté produits que côté salariés.Le portefeuille actuel d’applications sera, lui, préservé. Les dirigeants de PeopleSoft se sont ainsi engagés à conserver les logiciels grand système et client-serveur de JD Edwards. A terme, l’éditeur compte bien faire converger les
deux gammes. Les progiciels ‘ Enterprise ‘ seront ainsi constitués à plus de 80 % de fonctionnalités issus de PeopleSoft, tandis que ceux labellisés ‘ EnterpriseOne ‘ devraient contenir
50 % de technologies provenant de JD Edwards.Les premiers licenciements, eux, ne tarderont pas. PeopleSoft compte arriver à un total de 12 000 employés en 2004, contre 13 000 actuellement. À l’exception de la partie administrative, les services, voire les pays, concernés
ne sont pas encore connus.L’éditeur joue donc la carte de la prudence, tout en se disant assuré de la réussite financière de l’opération. Elle table ainsi sur un chiffre d’affaires pour 2004 de 2,8 à 2,9 milliards de dollars, un montant équivalent aux
chiffres daffaires combinés de PeopleSoft et JD Edwards en 2002.
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