Première parution le 05/07/2002Pour réduire les inextricables embouteillages du centre de la capitale anglaise, le maire, Ken Livingstone, a décidé de faire payer 5 livres (8,2 euros) par jour les deux cent cinquante mille automobilistes qui entreront entre
7 h et 18 h 30 dans les 20 kilomètres carrés du centre de la cité.Mais comme il était impensable d’installer une barrière de péage, c’est la technologie qui est appelée à la rescousse. Un système de reconnaissance et de stockage de plusieurs térabytes d’images, de traitement en temps réel d’une base
de données connectée à un site web de règlement en ligne sera donc mise en place. Son coût : 7 millions d’euros. Transport for London (TFL), l’autorité en charge de la gestion et de la régulation du trafic et des transports urbains de
Londres ?” bus, métros, trains, taxis ?”, a confié la maîtrise d’?”uvre du projet à Capita, société d’ingénierie anglaise. Son idée : mettre en place le système de Geide (gestion électronique d’informations et de documents
pour l’entreprise) de Tower Technology pour exploiter un réseau de deux cent trente appareils photo numériques, capables de lire les plaques d’immatriculation des véhicules entrant dans la zone.La société a réalisé un référentiel de stockage permanent de preuves, capable de lire ces images, puis de les rapporter à une base de données des paiements. Ceux-ci pouvant se faire au jour le jour, par semaine, au mois ou à l’année,
par téléphone, internet, courrier, point de vente ou borne automatique. Toutes les plaques en conformité seront effacées. Seules les photos des contrevenants seront conservées comme preuve pour réclamer le paiement d’une amende de 130 euros. Un
autre système de gestion de documents enregistrera les échanges entre les utilisateurs et la centrale de TFL, chargée d’enregistrer les plaintes ou les requêtes particulières concernant les factures. Chaque demande sera intégrée dans le système de
gestion pour être redirigée vers un opérateur, qui la traitera en ligne.
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