Première parution le 28/09/2004:Le ministère s’associe avec des constructeurs, des éditeurs et des banques pour proposer aux étudiants d’acquérir un ordinateur portable à des conditions financières privilégiées.Comment convertir le jeune à la souris ? En lui proposant d’adopter
un ordinateur portable. C’est la démarche choisie par l’Education nationale. A l’occasion de la rentrée universitaire 2004-2005, le ministère lance l’opération
‘ Micro-portable étudiant ‘, une initiative qui propose à tout détenteur de la carte Etudiant de devenir propriétaire d’un ordinateur portable, pour un prix équivalent au coût ‘ d’un café par
jour ‘. Cette offre est valable sur l’ensemble du territoire métropolitain, mais des accords particuliers pourront être conclus pour les DOM et TOM.En pratique, six établissements bancaires (BNP Paribas, Caisse d’épargne, Crédit Lyonnais, Société Générale, Crédit Agricole, et Crédit Mutuel) participent à cette opération. Ils se sont engagés à proposer des conditions de financement
avantageuses (un prêt de 1 000 à 2 000 euros remboursable en 36 mensualités).Concrètement, l’Etat assure que, pour un ordinateur à 1 000 euros (garanti 2 ans, doté d’un moniteur 15 pouces, d’un disque dur de 40 Go et d’un processeur Intel Celeron à 1,4 GHz), les mensualités de
remboursement sur 36 mois ne dépasseront pas 30 euros.
Doubler le nombre d’étudiants équipés
Une somme qui montera à 45 euros pour une machine à 1 500 euros, et à 60 euros pour un modèle de 2 000 euros. Les taux de crédit (TEG) pratiqués par les banques (à partir de 3 % hors assurance
facultative) comptant parmi les plus faibles du marché.Pour les étudiants les plus démunis (boursiers…), ‘ chaque université va proposer un dispositif de soutien sous forme de prêt d’ordinateur ou d’aide à l’achat selon son projet
pédagogique ‘, a expliqué le ministre de l’Education nationale, François Fillon.Des constructeurs* et éditeurs se sont associés pour commercialiser une trentaine de modèles ‘ sur mesure ‘ pour un prix allant de 929 à 1 899 euros, dont le descriptif est
consultable en ligne. Toutes ces références (même en entrée de gamme) sont équipées de carte
Wi-Fi, permettant une connexion sans fil à Internet, mais aussi, entre autres logiciels, d’une suite bureautique et d’un antivirus.‘ Il y a aujourd’hui 2 282 000 étudiants, a rappelé François Fillon. Or si 80 % d’entre eux ont accès à l’informatique et à Internet, ils ne sont que 8 % à posséder un
ordinateur portable. Nous espérons en doubler le nombre d’ici à un an. ‘ Un objectif modeste et donc aisément réalisable, d’autant plus que sur le terrain les universités sont aujourd’hui engagées dans une politique très
volontariste quant aux nouvelles technologies. Bureau virtuel étudiant, Universités numériques thématiques (UNT), Espaces numérique de travail (ENT), les projets allant dans ce sens sont légion.Avec l’opération Micro-portable, l’accent est mis sur le développement de l’accès gratuit à Internet sur les campus. Parallèlement, pour accompagner ces démarches, l’Etat va quadrupler dans les six mois à venir le nombre de bornes Wi-Fi
disponibles en milieu universitaire. Leur nombre passant de 650 à près de 2 300.Enfin, d’ici à 2007, ‘ L’Education nationale devrait investir 209 millions d’euros pour le développement du numérique à usage pédagogique ‘, a promis le ministre.* A ce jour, les constructeurs participant à l’opération sont : Apple, Asus, Dell, FGI, Hewlett-Packard, IBM, Nec, Sony, Toshiba.
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