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(Mise à jour) Le visiteur BIM, un nouveau critère de fréquentation pour les sites Web

Diffusion Contrôle certifie pour la première fois la fréquentation des sites Web sur la base d’un nouveau critère : le visiteur BIM.

Première publication le 21 novembre 2003

Le visiteur BIM frappe à la porte de Diffusion Contrôle

Diffusion Contrôle va évaluer la fréquentation des sites d’après le nombre de postes connectés. Cette nouvelle façon de mesurer l’audience est appelée à concurrencer la notion de visiteur unique définie par les panels utilisateurs
de Nielsen//NetRatings.
La concurrence est rude entre ceux qui, pour évaluer l’audience d’un site, se réfèrent à des mesures obtenues à partir de panels d’internautes et ceux qui optent pour des outils mesurant en ligne l’activité d’un site, comme le BIM
– Bureau Internet Multimédia – de Diffusion Contrôle).Après avoir lancé fin 2001 ‘ la visite ‘, Diffusion Contrôle s’apprête à avaliser lors de sa prochaine assemblée générale, le 25 novembre 2003, une nouvelle mesure de fréquentation : ‘ le
visiteur BIM ‘, à ne pas confondre avec le visiteur unique, qui reste aujourd’hui l’apanage des panels et donc, en France, de Nielsen//NetRatings. ‘ C’est une notion de postes connectés (via un navigateur) et non pas une notion de personnes ‘, explique le directeur général adjoint de Diffusion Contrôle, Philippe Rincé.‘ Lors de son premier passage sur un site Internet, le visiteur reçoit un cookie qui sera conservé jusqu’à la fin du mois calendaire ‘, poursuit Philippe Rincé.
‘ Cela devrait permettre d’avoir une meilleure couverture, notamment sur le nombre d’internautes touchés par un site ‘, ajoute Sunny Paris, responsable Recherche et
développement et cofondateur de Weborama.

Aucune méthode n’est exempte de défauts

Malgré tout, sur le marché de l’audience ou de la fréquentation des sites Internet, les experts reconnaissent qu’il n’existe pas de critères absolus et définitifs. Tout simplement parce que les besoins en termes de mesure d’audience
peuvent varier d’un site à l’autre.Dans le cas du ‘ visiteur BIM ‘ (pour Bureau Internet Multimedia) mis au point par Diffusion Contrôle, le fait de centrer la mesure sur le navigateur peut engendrer certaines disparités
dans la collecte des données. Ainsi, dans un univers professionnel, même s’il existe des postes d’accès multi-utilisateurs, un poste de travail correspond le plus souvent à une personne précise.A contrario, dans un cadre privé, l’ordinateur est de plus en plus – comme ce fut le cas pour la télévision – perçu comme un outil familial. ‘ Cela étant, la probabilité que des personnes différentes
(utilisant le même ordinateur) aillent sur un même site le même mois est faible ‘,
explique Philippe Rincé.Autre inconvénient de cette méthode, il est très difficile d’évaluer la proportion d’internautes qui désactivent la fonction cookie à partir de leur navigateur et ceux qui effacent régulièrement les cookies enregistrés sur leur
ordinateur. Cette frange d’internautes risque donc d’être comptée plusieurs fois.En revanche, le calcul du nombre de visiteurs BIM permet de prendre en compte les internautes qui se connectent depuis l’étranger. Une catégorie ignorée dans la mesure par panel.Des sites dont la notoriété n’est pas encore clairement (ou suffisamment) établie par les panels de Nielsen/NetRatings pourraient être tentés d’adopter le concept de visiteur BIM, plus avantageux, et ainsi s’affirmer face aux annonceurs
potentiels.Médiamétrie Nielsen//NetRatings devrait, dès le mois de janvier, intégrer cette notion à sa batterie de mesures. Et affirmer ainsi qu’il n’est pas disposé à abandonner à Diffusion Contrôle son rôle de référent sur le marché de
laudience.

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Philippe Crouzillacq