Première publication le 15 février 2006 Qui décrochera la quatrième licence 3G de téléphonie mobile ? Les pouvoirs publics devraient choisir l’heureux élu ?” si des candidats se manifestent ?” dans les mois à venir. Le dossier s’accélère, puisque,
selon Les Echos, le lancement de l’appel à candidature pour le précieux sésame ne serait plus qu’une affaire de semaines.Le quotidien économique rapporte que l’intention du ministère de l’Industrie est de ‘ lancer [la procédure] le plus vite possible ‘, peu après la réception de la
proposition de texte envoyée par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes. Le projet d’appel à candidature devant être présenté le 20 février prochain, pour avis, à la Commission consultative des
radiocommunications, ultime étape avant le lancement du processus lui-même.
Le Gouvernement inflexible
Un tel calendrier signifie que la quatrième licence 3G sera proposée avant l’élection présidentielle aux conditions financières, 619 millions d’euros, déjà conjointement fixées par les ministres de l’Industrie et des Finances,
François Loos et Thierry Breton. Pas de ristourne en vue donc, ce qui constitue une mauvaise nouvelle pour certains, qui étaient déjà sortis du bois sur ce dossier, à savoir Iliad, la maison mère de Free, et Noos-Numericable.En début d’année, le directeur général de Free, Mickaël Boukobza, avait joué sur la corde sensible en rappelant que, après la condamnation des trois opérateurs de téléphonie mobile (Orange, SFR et Bouygues) pour entente illicite,
l’arrivée d’un quatrième acteur serait de nature à stimuler la concurrence.Pour sa part l’Arcep, avait soutenu l’idée d’un paiement étalé dans les temps. Mais le Gouvernement, par la voix de son ministre de l’Industrie, François Loos, avait campé sur ses positions et refusé tout aménagement.
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