Première parution le 17 août 2004RealNetworks continue à défier AppleL’éditeur vient de lancer aux Etats-Unis sa boutique de téléchargement musical, la seule compatible iPod en dehors de liTunes Music Store. Sans l’autorisation d’Apple et en cassant les prix du
marché.Jusqu’au 6 septembre (date de la fête du travail aux Etats-Unis), tous les singles et les albums vendus dans le Real Music Store, la boutique de téléchargement musical de RealNetworks, seront à 49 cents et
4,99 dollars, respectivement. ‘ La moitié du prix d’Apple ‘, clame la publicité. Une petite folie qui va coûter près de 2 millions de dollars à
RealNetworks selon les informations que l’éditeur a transmis aux analystes de Wall Street.Cette campagne promotionnelle ‘ Freedom of Music Choice ‘ (liberté du choix de la musique) vise tout particulièrement les utilisateurs de l’iTunes Music Store d’Apple, qui
déboursent aujourd’hui 99 cents et 9,99 dollars pour les mêmes titres. Une offre qui ne devrait pas non plus laisser indifférents les clients de MusicMatch, Napster et Sony qui payent aujourd’hui le double, ni même ceux du
distributeur Wal-Mart qui vend les singles à 88 cents et les albums à 9,44 dollars.
Apple dans le collimateur
Le mois dernier, RealNetworks avait créé la surprise en annonçant le premier jukebox en ligne accessible via son logiciel Harmony aux propriétaires d’iPod. Jusqu’à aujourd’hui, ces derniers n’avaient pas
d’autre choix que d’acheter leurs morceaux de musique sur la boutique d’Apple, verrouillée par son système de contrôle des droits d’auteur. La firme à la pomme n’a pas apprécié la démarche de son rival,
l’accusant d’utiliser des ‘ tactiques et une éthique de hacker ‘, le menaçant de poursuites judiciaires et allant jusqu’à envisager une mise à jour de son baladeur pour empêcher le
transfert de musique depuis Harmony.Pour les fans d’Apple, cette épisode peut rappeler de biens mauvais souvenirs, du temps où la firme de Cupertino avait refusé de proposer sous licence, à d’autres constructeurs, son système d’exploitation Mac OS et
ses standards matériel. ‘ La pire erreur que j’ai commise ‘, a reconnu John Sculley, un ancien PDG d’Apple lors d’une réunion d’anciens employés dans la Silicon Valley.
Espérons que Steve Jobs, convalescent après une opération chirurgicale, aura reçu le message.
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