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Mini-disques durs USB 3.0 : le comparatif du 01Lab

Les disques durs externes compacts offrent aujourd’hui une immense capacité de stockage sans pour autant sacrifier les performances (USB 3.0) ni grever votre budget. Alléchant !

Quelque 200 000 morceaux de musique au format MP3, plus de 1 400 films DivX, près d’un demi-million de photos… Voilà ce que peuvent contenir, entre autres données, les nouveaux « petits » disques durs externes du printemps. Leur capacité atteint désormais 1 000 Go (1 To) chez tous les constructeurs… et même 1 500 Go, le record actuel chez Seagate ! En plus, ces nouveaux disques de très haute capacité sont extrêmement rapides grâce à l’interface USB 3.0, désormais adoptée par la quasi-totalité des fabricants, sans surcoût notable par rapport aux anciens modèles USB 2.0. Aujourd’hui, un disque dur externe petit format d’un téraoctet coûte moins de 150 euros, et il affiche des débits deux à trois fois supérieurs à ceux des meilleurs modèles USB 2.0. C’est pourquoi il est désormais fortement conseillé d’opter pour des disques durs USB 3.0, qui sont tous parfaitement compatibles avec l’interface USB 2.0.

Côté look, les huit modèles de notre sélection trahissent leur énorme capacité par un boîtier légèrement plus épais que les modèles de 320 ou 500 Go. C’est que les disques 2,5 pouces de 1 To ou 1,5 To stockent les données sur trois plateaux superposés contre un ou deux pour les modèles de moindre capacité. Du coup, ils atteignent 12,5 mm de hauteur contre 9,5 mm pour les 2,5 pouces « classiques ».

Priorité au design des boîtiers

Nos huit modèles sont aussi un peu plus lourds que leurs prédécesseurs, mais qu’importe, car dans leur boîtier de protection, les différences sont loin d’être flagrantes. Le design de ces boîtiers est plus ou moins travaillé selon les marques. Iomega mise sur la protection antichoc en essayant de préserver une certaine esthétique. Tandis que Samsung met l’accent sur le design avec une petite housse de protection similicuir. D’autres fabricants (Western Digital, Buffalo) préfèrent proposer des boîtiers extrafins, ou privilégier les logiciels fournis avec leur disque.

Avec ses disques Store’n’Go, Verbatim fournit par exemple le programme complet Nero BackItUp, qui ouvre de nombreuses possibilités de sauvegarde automatique et d’image disque, afin de préserver ses données et restaurer son système d’exploitation en cas d’accident. Ces logiciels représentent une réelle valeur ajoutée.

Mais c’est évidemment surtout sur les performances que nous avons départagé les huit modèles. Globalement, les débits sont bons grâce à l’USB 3.0 et à la forte densité de données des plateaux.

La vitesse de rotation varie selon les modèles

Les performances tiennent aussi à la vitesse de rotation des disques : 5 400 tr/min pour la grosse majorité, seulement 5 000 tr/min pour l’un des deux modèles de Seagate. Et nos tests révèlent de fortes disparités côté débits. Le champion de notre comparatif, l’eGo de Iomega, est deux fois plus rapide pour la lecture de gros fichiers vidéo que le modèle le moins bien classé, le GoFlex 1 To de Seagate : 100 Mo/s contre « seulement » 50 Mo/s. Ces débits-là ne peuvent être obtenus que si l’ordinateur gère l’USB 3.0… Si l’interface commence à se répandre sur les machines vendues ce printemps, il est très simple d’offrir l’USB 2.0 à un vieux PC grâce à un petit module d’extension. Pour un PC de bureau de moins de trois ans, nous vous conseillons vivement la petite carte PCI-Express U3S6 d’Asus (environ 35 euros). Pour un portable, Iomega propose un bon module Express Card USB 3.0 à 45 euros. Ne reste plus qu’à choisir votre disque !

Dossier paru dans le numéro 675 (24 mars 2011) de

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Bruno Cormier et Olivier Cadouin (photos)