L’assistant numérique affiche sur son écran une carte qui suit les déplacements du visiteur à l’intérieur comme à l’extérieur du bâtiment. En inclinant légèrement l’objet, la carte défile pour laisser
apparaître des détails jusqu’alors invisibles. Concentré high-tech, la MapMobile allie des technologies de
positionnement GPS, de
liaison sans-fil Wi-Fi et de microcapteurs appelés MEMS (Micro electromechanical systems).La MapMobile tout comme le Stylocom (stylo à reconnaissance d’écriture cursive) ou l’Actidom (suivi intelligent de personnes âgées à domicile) sont des projets en cours de validation au sein d’une toute nouvelle
structure, lancée officiellement le 30 mars dernier : le
Minatec IDEAs Laboratory (IDEA pour Interactive Devices for Emerging Applications).
Anthropologues, sociologues, électroniciens…
Ce laboratoire a été créé conjointement par le
CEA,
STMicroelectronics et
France Télécom R&D, qui mettent ici en commun leurs connaissances en matière de microélectronique, de nanotechnologies et de télécommunications.Implanté à Grenoble, au sein du
pôle d’innovation Minatec, il a pour but non seulement d’imaginer de nouveaux objets au cours de séances de créativité, mais encore d’en réaliser les prototypes
le plus rapidement possible avant d’en valider l’usage auprès du public.‘ Il s’agit d’une structure légère que nous voulons très réactive et qui fait appel aux compétences les plus variées, explique Michel Ida, directeur du laboratoire*. Des
chercheurs en électronique, biologie ou énergie y côtoient des spécialistes en sociologie, anthropologie, ergonomie ou marketing. ‘. L’objectif est de créer un lieu de rencontre et de travail collaboratif au service
dun ‘ sacro-saint ‘
time-to-market (temps d’accès au marché) le plus court possible.
Un ?”il sur le Medialab du MIT
La structure n’est pas limitée aux seuls trois fondateurs, puisqu’elle entend accueillir également des projets externes qui feront se rencontrer des petites équipes de recherche, publiques et privées, à l’instar du
fameux
Medialab du MIT (Massachusetts Institute of technology).‘ La différence, c’est qu’ici chaque partenaire participe au financement du projet et prend une part des brevets une fois le produit finalisé, précise Michel Ida. Les partenaires
bénéficient également des études et de la veille réalisée par le laboratoire dans les domaines techniques. ‘Seule contrainte : que ces projets concernent le développement d’objets interactifs, comme y fait référence le sigle, IDEA, choisi pour le laboratoire.* Ancien responsable du programme Nouvelles applications et usages des micronanotechnologies au sein du CEA
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