Système d’exploitation construit autour des distributions Ubuntu et Debian, JoliCloud est à l’initiative du Français Tariq Krim, le fondateur du portail Netvibes. Son objectif ? Aboutir à un système libre qui puisse cohabiter avec Windows et tirer profit d’applications et services gratuits accessibles en ligne, tels Google Docs. De quoi mettre ses données à l’abri d’un crash. Le fait de s’appuyer sur un noyau Linux renforce la sécurité du système vis-à-vis des virus et autres malwares par rapport à Windows. Si, pour ces raisons, vous succombez à l’appel, l’installation est simple. La version 1.0 Express, téléchargeable sur les sites Jolicloud.com et 01net.com, est disponible sous Linux et Windows (2000 et supérieur). Nous avons opté pour cette dernière, et l’avons installée sur notre netbook N210 de Samsung équipé à la base de Windows 7 Starter.JoliCloud commence par créer une nouvelle partition au moment de l’exécution du programme. La procédure se valide par mail, l’éditeur renvoyant un code indispensable pour lancer l’environnement. Une autre alternative consiste à créer une image Iso de l’OS puis à l’installer depuis un DVD, voire une clé USB avec l’utilitaire USB Creator.
Un catalogue d’applications
Le temps de démarrage est comparable à celui de Windows. L’interface principale, en fait un lanceur d’applications, rappelle celle des systèmes mobiles, l’iOS de l’iPhone notamment, avec une série d’icônes sur fond noir affichant les applications. Des indispensables du type Gmail ou Google Docs aux ludiques du type Jackson Pollock. Certaines apparaissent légèrement grisées, lorsqu’elles ne sont pas actives. Il suffit de cliquer dessus pour que le téléchargement s’opère et qu’elles deviennent utilisables. La connexion Wi-Fi, l’heure et le son sont accessibles sur le bandeau du haut. L’environnement est sans fioriture, épuré, prêt à l’emploi. Besoin de tweeter ou de rejoindre Facebook, envie d’écrire un courrier sur Docs ou d’envoyer un mail depuis Gmail ? Il suffit de cliquer sur l’icône. Une barre des tâches en haut de l’écran permet d’aller un peu plus loin. L’icône Ajouter, qui renvoie sur l’AppCenter, permet de piocher dans un catalogue d’applications classées sous différents thèmes (communication, développeurs, éducation…). De quoi enrichir sa logithèque de façon rapide, au gré de ses besoins, y compris avec des applications s’exécutant en local (VLC, OpenOffice…). Une autre icône symbolisant la réactualisation affiche les mises à jour disponibles et les synchronisations d’applications possibles. Difficile ainsi de ne pas être à jour. Trois autres icônes permettent d’accéder au navigateur de fichiers (système, bureau, réseau…), à l’espace “ Mon JoliCloud ” qui affiche les informations liées au compte créé et au “ dispositif ”. Ce dernier affiche des informations sur les mises à jour et des propositions de téléchargement notamment sur des filtres antispams.Autant dire que la prise en main est rapide et efficace. L’évolutivité du système est liée à l’essor de l’AppCenter et des applications qui y sont proposées. Les adeptes de Cloud Computing qui aiment travailler avec Google Docs, Gmail ou Picasa adopteront facilement JoliCloud. Ceux qui ne veulent pas être dépendants d’une connexion Internet, qui aiment disposer de leurs applications en local et craignent de ne pas trouver les pilotes correspondant à leurs périphériques passeront leur chemin. Quoi qu’il en soit, JoliCloud est un beau galop d’essai.
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